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"Imaginez, chez vous, des gens sont tués" : le témoignage d'une famille ukrainienne installée en Gironde

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Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes, jeudi 24 février, de nombreux ressortissants ukrainiens résidant en Gironde s'inquiètent pour leurs proches sur place. Une famille installée à Saint-Médard-en-Jalles témoigne.

Maxime et Stanislav aujourd'hui installés en Gironde, ont quitté l'Ukraine en 2014. Maxime et Stanislav aujourd'hui installés en Gironde, ont quitté l'Ukraine en 2014.
Maxime et Stanislav aujourd'hui installés en Gironde, ont quitté l'Ukraine en 2014. © Radio France - Elsa Vande Wiele

La famille Kolesnitchenko est partie d'Ukraine il y a 8 ans. Aujourd'hui, elle suit l'invasion des troupes russes lancée jeudi 24 février dans son pays depuis chez elle, à Saint-Médard-en-Jalles en Gironde. Morte d'inquiétude pour ses proches encore sur place.

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"J'étais prête à partir là-bas mais la guerre a commencé" - Inna, 81 ans

Assise dans le salon, l’air sidéré, Inna, 81 ans, a du mal à détourner le regard de la télévision, elle regarde les informations non-stop. Elle aurait dû prendre l’avion le jour même pour rejoindre des proches à Odessa, dans le sud de l’Ukraine. "J'étais prête à partir là-bas mais la guerre a commencé", souffle-t-elle.

Son petit-fils Maxime a 24 ans. Il prend autant que possible des nouvelles de ses cousins restés en Ukraine. Il regarde aussi régulièrement les vidéos postées sur son compte Telegram : des images d’explosions, de files d'attente interminables dans les supermarchés et d'embouteillages monstres. 

Maxime et Stanislav consultent régulièrement leurs comptes Telegram.
Maxime et Stanislav consultent régulièrement leurs comptes Telegram. © Radio France - Elsa Vande Wiele

"Imaginez, chez vous dans votre maison il y a quelque chose qui ne va pas, des gens sont tués, de la famille... Je ne sais pas comment on peut se sentir dans une situation comme ça " - Maxime, 24 ans

Lui se verrait bien retourner en Ukraine pour combattre comme certains de ses amis mais sa mère s'y oppose. "C'est à cause de la guerre qui a commencé en 2014 que nous avons quitté le pays", confie-t-elle. 

Son deuxième fils, Stanislav, 22 ans, est rentré d’Ukraine la veille de l’attaque. Sa copine et des amis y sont restés, ils cherchent un moyen de fuir : "C'est compliqué, il y a des bouchons partout, plus d'essence et les frontières sont fermées."

Aujourd’hui, ils aimeraient un soutien efficace des Occidentaux, selon eux même les nouvelles sanctions contre la Russie ne suffiront pas. 

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