[go: up one dir, main page]

Passer au contenu
Publicité

Au 50e jour de grève de la faim, Pascale Descamps n'a toujours pas été contactée par le gouvernement français

Par

Voilà 50 jours que Pascale Descamps a cessé de s'alimenter. Cette habitante de la côte d'Opale a entamé une grève de la faim le 1er février 2021, pour demander le rapatriement de sa fille, qui se trouve en Syrie avec ses quatre enfants, et qui souffre d'un cancer.

Pascale Descamps a cessé de s'alimenter le 1er février. Elle demande le rapatriement de sa fille, qui se trouve en Syrie avec ses quatre enfants, et qui souffre d'un cancer. Pascale Descamps a cessé de s'alimenter le 1er février. Elle demande le rapatriement de sa fille, qui se trouve en Syrie avec ses quatre enfants, et qui souffre d'un cancer.
Pascale Descamps a cessé de s'alimenter le 1er février. Elle demande le rapatriement de sa fille, qui se trouve en Syrie avec ses quatre enfants, et qui souffre d'un cancer. © Radio France - Cécile Bidault

C'est une grève de la faim qui dure : Pascale Descamps entame ce lundi son 50e jour sans manger. Cette habitante de la côte d'Opale ne se nourrit que d'eau et de jus de fruits et de légumes, elle affirme avoir perdu dix kilos depuis le 1er février.

Publicité

Un mouvement extrême pour interpeller les autorités sur la situation de sa fille, qui a rejoint la Syrie en 2015, et de ses quatre petits-enfants : tous les cinq se trouvent dans le camp de Roj, et la mère de famille souffre d'un cancer.

Je commence à ne pas être bien du tout

"Je suis très fatiguée physiquement, moralement aussi, parce que rien ne bouge", témoigne Pascale Descamps, "j'ai des maux de tête, d'estomac, des vertiges, je suis très essoufflée. Je commence à ne pas être bien du tout. Ne pas manger, c'est un combat de chaque jour".

Pascale Descamps demande le rapatriement sanitaire de la famille depuis des mois, mais les autorités restent sourdes à ses démarches. Uniquement des enfants seuls sont rapatriés au cas par cas.

Quand j'ai envie d'arrêter, je pense à ma fille

Alors avec cette grève de la faim, elle espère provoquer une réaction : "ce n'est pas un suicide, c'est une manifestation pour alerter, et faire respecter les droits humains. Il y a des moments où j'ai failli appeler les secours. Parfois, je me fais peur. Mais quand j'ai envie d'arrêter, je pense à ma fille. Je continue. Si je suis contrainte d'arrêter, je ferai autre chose, mais je ne baisserai pas les bras. Je demande la justice". 

loading

Je suis extrêmement déçue par la République

Mais le gouvernement français n'a, selon Pascale Descamps, noué aucun contact avec elle : "C'est un geste qui est grave, qui n'est pas sans conséquences. Mais je n'ai aucun contact, aucun soutien. C'est désespérant. Je suis extrêmement déçue par la République. Mais je garde encore espoir, je me dis qu'ils ne vont pas être aussi barbares que les barbares, qu'ils ne vont pas laisser mourir une femme de 30 ans qui pourrait survivre".

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined