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Saint-Nazaire : en prison après des violences sur un soignant et des policiers

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Dimanche dernier, ivre, il a frappé un infirmier des urgences de l'hôpital ainsi que les policiers appelés à la rescousse. Un patron de bar de Saint-Nazaire, jugé en comparution immédiate ce jeudi a été condamné à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire.

Le trentenaire a été incarcéré Le trentenaire a été incarcéré
Le trentenaire a été incarcéré © Radio France - Anne Patinec

Direction la prison pour le prévenu âgé de 33 ans jugé en comparution immédiate ce jeudi 3 juin par le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire. Il comparaissait pour "outrage à une personne dépositaire de l'autorité publique et rébellion".  Dimanche dernier**, ivre, il a frappé un infirmier des urgences de l'hôpital ainsi que les policiers appelés à la rescousse** . Il a été condamné à six mois de prison ferme et placé en détention car il était déjà sous bracelet électronique. Le tribunal a également révoqué un sursis de six mois d'emprisonnement dans une condamnation pour violences conjugales. Et le commerçant doit verser des dommages et intérêts à l'infirmier et aux trois policiers.   

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"Une furie" selon les policiers

_"Il était vraiment en furie, on avait du mal à le gérer; je n'ai pas souvent vu un homme aussi virulent"  _résume à la barre la policière qui avec ses deux collègues a reçu plusieurs coups de pieds de la part du prévenu. Pour le maîtriser, ils ont dû faire usage du pistolet à impulsion électrique à deux reprises. Des forces de l'ordre qui ont été appelées par le personnel des urgences, ce qui est très rare. Car auparavant, le trentenaire avait déjà copieusement insulté et frappé un infirmier, le traitant notamment de "minable et de bon à rien". L'avocate du soignant explique que son client "a eu très peur pour lui et ses collègues". "Ils étaient là pour vous soigner et vous les avez menacés, c'est intolérable" ajoute Me Kermarec

Il invoque un trou noir

Ivre, le patron de bar ne supportait pas d'attendre aux urgences; devant le tribunal il dit ne "se souvenir de rien", invoque un "trou noir à cause d'une blessure à la tête" . Son avocat Me Lambert suggère "une altération du discernement due à une possible commotion cérébrale". S'il a été conduit aux urgences, c'est parce qu'une femme l'a trouvé en sang dans la rue. Peu avant , l'homme s'était battu avec ses amis chez qui il pendait une crémaillère car il voulait récupérer ses clefs de voiture. "J'ai vrillé explique-t-il car je voulais récupérer mes affaires". Quand la présidente du tribunal évoque un problème d'alcool, il se contente de répondre "je suis un bon vivant".

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