Printemps de Bourges : un festival sous haute sécurité

Le retour de Louise Attaque, Mika, Maitre Gims, Dyonysos, Ibrahim Maalouf; LEJ ; on ne compte plus les têtes d'affiche pour une édition qui n'hésitera pas, comme d'habitude, à mélanger les genres… Une quarantième édition qui se déroule dans un contexte difficile à cause des attentats. La sécurité va être renforcée avec un double contrôle pour accéder aux salles : palpation et ouverture des sacs seront de mise. Le public devra donc arriver un peu plus tôt. Les organisateurs ont recruté 145 agents de sécurité. Un surcoût de 37.000 euros pour assurer la sécurité des concerts.

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Dans Bourges, police, gendarmerie, pompiers, douanes, et militaires seront à pied d'oeuvre pour assurer la sécurité publique et la prévention. 500 personnes seront mobilisées avec notamment une compagnie de CRS (c'était une demie compagnie l'an dernier) et des soldats de l'opération Sentinelle qui assureront la surveillance des sites sensibles. C’est 120 fonctionnaires de plus que l’an dernier. Le risque d’attentat est faible, les problèmes viendront plutôt de l’alcoolisation de certains spectateurs. Brigitte Siffert, directrice départementale de la sécurité publique, s'attend plus à devoir opérer des interpellations pour des bagarres ou des vols de téléphone portable. Quatre  policiers à cheval viendront également de région parisienne pour renforcer le dispositif.