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Près de 2.000 migrants évacués du camp de Saint-Denis

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Les forces de l'ordre interviennent ce mardi matin à Saint-Denis, en Seine-Saint-Denis, pour évacuer le camp de migrants installé entre le Stade de France et l'autoroute A1. Près de 2.000 migrants vivent là dans des conditions insalubres depuis le mois d'août 2020.

Près de 2000 personnes vivent dans ce camp de tentes installé entre le Stade de France et l'autoroute. Près de 2000 personnes vivent dans ce camp de tentes installé entre le Stade de France et l'autoroute.
Près de 2000 personnes vivent dans ce camp de tentes installé entre le Stade de France et l'autoroute. © Radio France - Boris Hallier

Depuis plus de deux mois, près de 2.000 migrants vivaient dans ce campement, au bord du canal de Saint-Denis, entre le Stade de France et l'autoroute A 1. Ils sont en train d'être évacués depuis ce mardi matin par les forces de l'ordre confirment à France Bleu Paris, les associations sur place et la préfecture de police de Paris.

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Présente depuis 04h00 du matin, la police avait bouclé le secteur en attendant l'arrivée des bus chargés d'emmener les sans-abris vers des centres d'hébergement temporaires. Pour protester, certains migrants ont mis le feu aux installations de fortune qu'ils avaient fabriquées en palettes de bois et de grosses fumées noires se dégageaient jusque sur l'autoroute A1. Les pompiers étaient mobilisés sur place.

Dans la matinée, plusieurs migrants ont été transférés vers des gymnases dans différentes villes du Val-de-Marne : Gentilly, la Queue-en-Brie, Maison-Alfort, Bry-sur-Marne. 

Qui sont ces migrants ? France Bleu Paris les a rencontrés

"C'est difficile ici", témoigne Sina, un Afghan de 19 ans, arrivé il y a plus de deux mois. "Il y a des personnes extérieures au camp qui venaient causer des problèmes, nous voler des portables ou de l'argent". 

"C'est un campement qui était installé loin de tout, des points d'eau, des associations ou des bains-douches", raconte Alix Geoffroy, chargée de programme CEDRE-Secours catholique.

Le campement de migrants de Saint-Denis.
Le campement de migrants de Saint-Denis. © Radio France - Boris Hallier

Ahmad, lui, est en France depuis quatre ans. Après des études à Marseille, sa demande de régularisation a été refusée. Mais pas question pour lui de rentrer en Afghanistan. Avec cette évacuation, il espère enfin avoir un toit au-dessus de la tête. 

"Plus de 65 évacuations depuis 2015"

"On espère que les migrants seront mis à l'abri au moins jusqu'à la fin du confinement", explique Alix Geoffroy. 

"Il y a eu plus de 65 évacuations de ce type dans la région depuis 2015. Mais bien souvent, les migrants se retrouvent à la rue quelques jours après. C'est donc un problème récurrent."

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