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Les commerçants de Grasse soutiennent la maman de Salomé

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Près d'une semaine après le meurtre de Salomé, une Grassoise de 21 ans, les commerçants pleurent cette jeune fille que tout le monde connaissait dans la vieille ville. Sa maman tient un atelier de sculpture dans une rue touristique de la cité des parfums. Ses amis sont sous le choc.

Serge Noël est pâtissier à Grasse. Il avait employé Salomé un mois au printemps dernier. Serge Noël est pâtissier à Grasse. Il avait employé Salomé un mois au printemps dernier.
Serge Noël est pâtissier à Grasse. Il avait employé Salomé un mois au printemps dernier. © Radio France - Pauline Renoir

"Salomé et sa sœur étaient comme mes filles." Youssef, le gérant du snack "Saf Saf" a le regard triste. Il a perdu une jeune amie, Salomé 21 ans. _"Elle venait tout le temps manger un sandwich ou boire un soda ici."  _C'est vrai que Youssef n'avait plus de nouvelles de Salomé depuis quelques mois. Et pour cause, la jeune femme était partie vivre à Cagnes avec son compagnon et meurtrier présumé. "Il ne m'a jamais plu ce jeune, il me parlait mal, il était irrespectueux," déplore Youssef l'air dépité. 

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Petit attroupement de commerçants devant l'atelier de la maman de Salomé 

Comme ce gérant, de nombreux commerçants côtoyaient Salomé et sa maman. Une sculptrice installée dans la vieille ville. Son atelier affiche "fermé" depuis lundi. La mère endeuillée ne reçoit pas les visiteurs et ne donne pas cours. "Il faut respecter son deuil," implore un artisan et ami de la maman. Il a les larmes aux yeux. "Je souffre pour elle, elle s'est effondrée dans mes bras" lâche-t-il, atterré. 

Il faut la perpétuité - Serge Noël, pâtissier à Grasse et ancien employeur de Salomé

Un petit groupe de commerçants se forme dans la ruelle, devant l'atelier fermé. Il y a de la tristesse mais aussi de la colère. Comme pour Marie : "ces violences doivent cesser et ça passe par l'éducation," défend-elle, les traits tirés. D'autres sont dans l'immédiateté. "Il faut que la parquet de Grasse demande la perpétuité, et qu'il ne sorte pas avant," colère Serge Noël au sujet du suspect placé en détention. 

Une jeune femme sous emprise

"J'ai eu plusieurs fois la maman de Salomé au téléphone," confie Serge Noël. "J'essaie de la réconforter pour qu'elle ne sombre pas." Ce pâtissier grassois avait déjà eu un contact avec la mère de la défunte. Il l'avait avertie du comportement menaçant de son ex et meurtrier présumé, Amin. "Ce jeune ne voulait pas que Salomé travaille, il la surveillait il est même allé jusqu'à l'accuser de l'avoir trompé avec un de mes employés. Ce qui était complètement faux bien-sûr," raconte ce quinquagénaire. D'après lui, la maman de Salomé était inquiète de cette influence néfaste sur sa fille. Mais la jeune femme avait déjà pris ses distances avec sa propre mère. Toujours d'après son discours, Salomé s'habillait avec des jeans et des pulls larges, moins féminine, sous l'influence du garçon. 

Une marche blanche bientôt à Grasse ?

Le maire de Grasse, Jérôme Viaud, réfléchit à un éventuel hommage à Salomé dans les prochains jours, en accord avec les souhaits de la famille de la défunte. 

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