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La nouvelle éco en Isère : le printemps bien rempli des traiteurs

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Après deux ans de restrictions liées à la crise sanitaire, ce printemps marque un retour à une activité pleine chez les traiteurs. Mariages, cousinades, anniversaires, repas de famille sont repartis de plus belle. A tel point que les professionnels ont même du mal à faire face. Témoignage.

Nicolas Boudart, en blanc au centre, traiteur à Saint-Just-de-Claix Nicolas Boudart, en blanc au centre, traiteur à Saint-Just-de-Claix
Nicolas Boudart, en blanc au centre, traiteur à Saint-Just-de-Claix - BNCooking

Nicolas Boudart est le patron de BNCooking, traiteur et restaurateur, à Saint-Just-de-Claix, dans le Royans isérois. Depuis avril son carnet de commande ne désempli pas. Témoignage d'un traiteur heureux que son activité reparte mais qui pourrait faire encore plus si le personnel ne manquait pas.

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Bonjour Nicolas Boudart. Est-ce que vous pouvez nous décrire la situation que vous vivez en ce moment et notamment pour ce week-end de pentecôte ? Je sais que vos carnets de commande sont très pleins.

Bonjour. Oui donc effectivement sur la partie traiteur, mariage, on a eu sept demande sur ce même week-end. Malheureusement je ne peux en effectuer qu'un seul si il faut tout faire de l'apéritif au dessert. Et puis, à côté du mariage, on a eu quelques demandes de prestations. Certaines demandes qui ont pu aboutir pour des petits nombres mais d'autres à côté pour des nombres conséquents de couverts que j'ai dû annuler par manque de temps surtout, et puis par manque de personnel aussi, parce que à l'heure actuelle, dans la restauration, on est vraiment en pénurie de personnel.

Est-ce que vous diriez que les gens rattrapent les cérémonies qui n'ont pas pu faire pendant deux ans pour cause de crise sanitaire ? 

Effectivement, sur la partie privatif, les gens se sont lâchés et se lâchent encore pour rattraper le temps perdu. Mais également aussi sur la partie de la restauration, on voit que le carnet de commandes se remplit de jour en jour. 

On imagine que ça vous fait du bien. Vous les avez traversé comment vous, ces deux années ? 

Oui ça met du baume au cœur de pouvoir repartir de plus belle en sachant que moi, j'ai ouvert le 13 janvier 2020 pour une fermeture... le 5 mars. Ça a été une période compliquée psychologiquement parce qu'il a fallu vraiment retravailler sur soi-même et sur plein de choses : une nouvelle organisation et tout ce qui va avec....

Vous avez parlé tout à l'heure de problèmes de personnel. Du côté des produits est ce que vous avez des soucis d'approvisionnement ou de renchérissement, peut-être, de certaines matières ? 

Oui. Surtout en ce moment, c'est la volaille. On n'en parle peut être pas assez mais la volaille, c'est très, très, très compliqué actuellement. Après il y a les prix qui flambent dans tous les sens. Quand ce n'est pas le poisson, c'est la viande. Quand ce n'est pas la viande, c'est la volaille. Je ne sais pas où on va tout simplement. Donc sur les futures demandes on a instauré déjà des clauses pour l'augmentation de certains produits. Après, en ce qui concerne la restauration, c'est vraiment très compliqué du jour au lendemain de devoir infliger une hausse. Donc malheureusement, il y a des produits qu'on ne met plus en avant ou qu'on met très rarement, une fois par mois.

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