La commune de Saint-Pierre-d'Entremont est la première en Savoie à prendre un arrêté anti-pesticide

Les convocations devant la justice s’enchaînent cet automne contre ces arrêtés anti-pesticide. Fin octobre l'arrêté du maire de Langouët en Ile-et-Vilaine a été rejeté. Selon la justice, "l'interdiction des produits phytosanitaires n'est pas de la compétence d'un maire". Mais cela n'empêche pas les communes de suivre son exemple. Cent villes, de Paris en passant par Grenoble, Nantes et Lille ainsi que des dizaines de petites villes s'inscrivent contre l'utilisation de produits chimiques pour le sol à moins de 150 mètres des habitations.

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"Cet arrêté, c'est une action de prévention : tout le monde est concerné" - Brigitte Bienassis, maire de Saint-Pierre-d'Entremont

Dans ce village de Chartreuse, entouré de forêt et de champs, "cet arrêté anti-pesticide s'inscrit dans la continuité d'action en faveur de l'environnement" explique la maire Brigitte Bienassis. Plusieurs habitants se retrouvent déjà, par exemple, une fois par mois, autour de l'association les Coquelicots,  pour chanter et illustrer la résistance pour l'interdiction de tous les pesticides. 

"C'est un combat qui le mérite. C'est en avançant comme çà, par petits pas, que l'on fait avancer la législation" - Brigitte Bienassis, maire de Saint-Pierre-d'Entremont

"Même si nous ne sommes par les premiers menacés, il faut agir" insiste l'élue locale savoyarde. Elle se dit prête à répondre de sa décision devant la justice si cela est nécessaire.