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L'Ain est candidat pour accueillir deux réacteurs nucléaires EPR à la frontière iséroise

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Les élus du département de l'Ain et la communauté de communes de Le-Plaine-de-l'Ain ont montré leur intérêt pour accueillir deux nouveaux réacteurs nucléaires sur le site déjà existant du Bugey. Une proposition qui inquiète l'association Sortir du Nucléaire Bugey.

Photo d'illustration
Photo d'illustration © Radio France - Delphine Simon

Voilà un vœu de fin d'année qui ne passe pas vraiment. Dans l'Ain, à la frontière avec le Nord-Isère, le conseil départemental a fait part de son souhait d'accueillir deux nouveau réacteurs EPR sur le site du Bugey.  Le gouvernement souhaite en effet implanter six nouveaux réacteurs en France. Alors le département voisin a voulu montrer son intérêt avant qu'une décision ne soit prise.

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Une décision qui ne plaît pas 

Pour éviter de se faire piquer la construction de cet EPR nouvelle génération par la centrale du Tricastin dans la Drôme, le président du Conseil départemental de l'Ain, Jean Deguerry, s'est montré intéressé pour le site déjà existant du Bugey, situé juste à côté de la frontière iséroise. 

Une très mauvaise nouvelle pour l'association Sortir du nucléaire Bugey, qui craint un désastre financier, à l'image des dépenses engagées sur le site nucléaire de Flamanville dans la Manche. A l'origine de ce projet, l'EPR  devait coûter autour de trois milliards d'euros mais la facture totale s'élève désormais à 12,4 milliards d'euros.

Jean-Pierre Collet, de l'Association craint aussi pour la sécurité des habitants de l’Ain, de l'Isère et du Rhône puisque, parmi les problèmes de l'EPR de Flamanville, EDF va devoir reprendre huit soudures. 

Un projet vital pour l'emploi 

Pour Jean Deguerry, le président du Département, c'est un soutien important pour l'économie locale avec 2.000 emplois directs qui seraient maintenus. Mais aussi l'assurance d'avoir de l'électricité à un coût raisonnable pour les prochaines années. 

"Je ne sais pas s'ils sont mieux informés que moi pour savoir que ça va être un désastre financier, en tout cas, c'est le meilleur moyen pour fabriquer de l'énergie meilleur marché. Si on n'a pas le nucléaire, il faut accepter de payer l'électricité beaucoup plus cher qu’actuellement. Quand on voit que pour quelques centimes de hausse d'essence, les administrés sont capables d'envahir les ronds-points, je ne sais pas s'ils sont prêts à cela. Donc je n'ose pas imaginer si l’électricité est multipliée par quatre ou cinq." Le gouvernement devrait choisir la zone d'implantation de ces deux réacteurs courant 2020. 

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