Disparition de Tiphaine Véron au Japon : l'humoriste Elie Semoun lance un appel dans une vidéo

Cela fera deux ans jour pour jour le 29 juillet prochain que la poitevine Tiphaine Véron a disparu au Japon. Ses proches continuent de multiplier les actions pour tenter de la retrouver. Le mois dernier, sa famille a fait appel au cabinet d'avocats d'Eric Dupont-Moretti, ténor du barreau, pour lancer de nouvelles pistes. 

ⓘ Publicité

Les appels à témoins, les avis de recherche se sont multipliés depuis sa disparition le 29 juillet 2018, dans la région de Nikko, au Japon, où elle était en vacances. Samedi 25 juillet, c'est un soutien bien connu des Français qui a publié une vidéo sur le réseau social Twitter : Elie Semoun. C'est Sibylle Véron, la sœur de Tiphaine, qui l'a contacté pour lui demander. 

"On ne sait jamais, les réseaux sociaux ça sert à ça aussi"

L'humoriste a partagé une courte vidéo de lui, sur son compte officiel, pour demander à ses abonnés d'informer la famille de Tiphaine Véron de toute information qu'ils pourraient avoir sur la disparition de la jeune femme. "C'est peut-être une bouteille à la mer mais on ne sait jamais" explique-t-il. 

Au-dessus de sa vidéo, il partage notamment le lien de l'association Unis pour Tiphaine, fondée par la famille de la Poitevine en janvier. 

La famille toujours très mobilisée

"Pour nous c'est le nerf de la guerre que les gens s'intéresse à la disparition de Tiphaine" explique Sibylle. "Si on n'en parle plus, son dossier va tomber aux oubliettes". C'est pour essayer de toucher encore plus de monde qu'elle a contacté Elie Semoun, dont Tiphaine est fan. Et depuis la vidéo, elle confie avoir eu plusieurs messages de personnes qui ont pris connaissance de l'affaire grâce à l'humoriste. 

La famille de Tiphaine Véron, qui penche pour la thèse de l'enlèvement, a multiplié depuis deux ans les voyages au Japon, afin de faire avancer les recherches. Elle a notamment payé des spécialistes du secours en milieu périlleux pour sonder la rivière et fouiller les berges, et saisi la justice française.