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Châteauroux : un à six ans de prison requis contre les 13 prévenus jugés pour trafic de stupéfiants

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Le procès des 13 prévenus jugés depuis la semaine dernière continue à Châteauroux. Ce lundi 7 novembre, les avocats plaidaient pour défendre leurs clients. Dans leurs plaidoiries, ils dénonçaient, entre autres, des peines requises par la procureur trop lourdes par rapport aux faits reprochés.

Le tribunal de Châteauroux (image d'illustration) Le tribunal de Châteauroux (image d'illustration)
Le tribunal de Châteauroux (image d'illustration) © Radio France - Delphine-Marion Boulle

Le procès des treize prévenus jugés pour trafic de stupéfiants entre la Martinique, Bourges et Nantes continue au tribunal de Châteauroux. Ce lundi 7 novembre, les avocats ont plaidé pour la défense de leurs clients, en dénonçant, selon eux, des faiblesses du dossier, ainsi que des peines trop lourdes requises par la procureure de la République vendredi, des peines allant d'un à six ans de prison.

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Des "petites mains" de ce réseau selon les avocats de la défense

Lors de leurs plaidoiries, les avocats de la défense ont tenté de minimiser le rôle de leur client : ils ne seraient pas les têtes pensantes de ce réseau, mais des "petites mains", explique Maître Schuletzki, l'avocat d'un des prévenus. "Tout au plus, on a certains lieutenants, des alliés de circonstance qui ont participé de près ou de loin à la confection d'un colis pour mon client et à la revente ou à la réception des colis pour certains."

Pour lui, les peines requises d'un à six ans de prison sont trop importantes. " On a, dans d'autres affaires, des personnes qui sont condamnées pour les mêmes peines alors qu'elles ont la responsabilité bien supérieure que celle des prévenus qui comparaissent devant le tribunal", plaide Maître Schuletzki.

Des raccourcis dans le dossier ? 

Et ce qu'il met en avant, comme ses confrères, ce sont des raccourcis, parfois effectués dans cette affaire. "Il y a des éléments qui sont établis, qui sont avérés, sur lesquels les différents prévenus ont à s'expliquer, reconnaît Maître Van Der Have, qui défend un autre des prévenus. Mais à côté de ça, il y a des infractions qui font débat. " 

Selon elle, certains éléments du dossier posent question : "C'est-à-dire qu'on trouve neuf portables chez quelqu'un, donc forcément, il fait du trafic, ironise t-elle. On a une conversation où on parle de stupéfiants, forcément, c'est qu'il faut en déduire qu'il y a une vente derrière... On n'est pas au stade de la mise en examen, où on peut se satisfaire d'indices graves et concordants. Là, on est sur une condamnation, il faut des preuves. On a des règles dans le code de procédure pénale qui sont extrêmement précises ! "

La décision du tribunal concernant ces prévenus est attendue mardi 8 novembre, dans l'après-midi. 

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