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À Antibes, le rêve de nouveaux propriétaires devenu cauchemar au complexe Marenda-Lacan

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Pour les nouveaux propriétaires d'appartements dans le complexe immobilier Marenda-Lacan à Antibes, les problèmes s'accumulent. Après les retards de livraisons, maintenant, ce sont des défauts de construction. Ils se mobilisent contre le promoteur, qui lui se dit à l'écoute.

Le complexe Marenda-Lacan, mis à part un bout de crépi déjà tombé, semble à première vue très agréable et réussi. Le complexe Marenda-Lacan, mis à part un bout de crépi déjà tombé, semble à première vue très agréable et réussi.
Le complexe Marenda-Lacan, mis à part un bout de crépi déjà tombé, semble à première vue très agréable et réussi. © Radio France - Alexis Arades

Une résidence flambant neuve, un éco-quartier dans le coeur d'Antibes. C'est la promesse du complexe immobilier Marenda-Lacan à deux pas du port Vauban et du vieil Antibes. Seulement voilà, d'abord le chantier prend du retard : "281 jours de retard sur un chantier de trois ans, c'est impossible, ça n'existe pas ailleurs" peste Frédéric Faucouneau, le président du collectif de co-propriétaires.

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Certains propriétaires souhaitent alors obtenir des dédommagements. Ils s'organisent auprès de Me Cécile Zakine, avocate à Antibes: "Au départ c'était simplement une histoire de retards... mais ensuite, il y a eu des problèmes d'une ampleur incommensurable. "

De l'eau coule des murs et stagne au milieu du parking
De l'eau coule des murs et stagne au milieu du parking © Radio France - Alexis Arades

Après la livraison, le début des vrais problèmes

Et puis vient enfin la livraison des appartements. Nouveau hic : il y a des problèmes de construction. Des défauts qui trouvent leur paroxysme dans le garage et les caves du bâtiment. "Les murs du parking ruissellent de flotte dès qu'il pleut. Il y a du salpêtre, la ferraille explose." Frédéric est furieux. Il y a ça, et puis l'odeur. Son fils est allé voir l'état du parking... sa réaction : "ça pue l'humidité... on va choper le typhus là dedans". 

Dans un couloir une fosse, pleine continue à se remplir, le sol couvert de mousse a été nettoyé et recommence déjà à être vermoulu.
Dans un couloir une fosse, pleine continue à se remplir, le sol couvert de mousse a été nettoyé et recommence déjà à être vermoulu. © Radio France - Alexis Arades

Dans le garage, Me Cécile Zakine montre l'eau du doigt : "Il y a une fosse avec de l'eau qui stagne, le sol est vermoulu, les murs suintent." Un peu plus loin un couloir est rempli d'eau. Ailleurs, des flaques et des coulées d'eau. Dans sa cave, les affaires de Marie-Alice ont moisi en moins d'un mois. 

Parfois l'eau ruisselle des murs et forme des flaques, ici le couloir d'accès entier est couvert d'une fine couche d'eau
Parfois l'eau ruisselle des murs et forme des flaques, ici le couloir d'accès entier est couvert d'une fine couche d'eau © Radio France - Alexis Arades

Une action en justice contre le promoteur 

Depuis la découverte des problèmes, le collectif de propriétaire a accueilli une trentaine de membres. Dans le complexe immobilier où le prix du mètre carré ne descend pas en dessous de 12.000 euros, la grogne monte. Le plus embêtant pour Frédéric : "on a essayé de joindre BNP Real Estate, ils nous ont ri au nez." Du côté de BNP, on se défend d'avoir délaissé les propriétaire. Au contraire, l'entreprise assure avoir donné tous les moyens de contacts pour les joindre et s'être tenu à l'entière disposition des acquéreurs. Pour ce qui est de l'état du sous-sol, la BNP reconnaît l'existence de problèmes au deuxième niveau, mais assure prendre en charge des travaux pour remédier aux infiltrations avant la livraison finale du parking en août prochain. 

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