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Un Varois veut qu'on retire le forfait des skieurs trop dangereux après le grave accident de son fils de 7 ans

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Nicolas Roussel, habitant de Saint-Mandrier (Var) et papa d’un enfant de 7 ans gravement blessé après avoir été percuté par un skieur à Bonneval-sur-Arc (Savoie) le 8 février, réclame de nouvelles règles de sécurité sur les pistes. Il propose de retirer le forfait des skieurs trop dangereux.

Antoine, le fils de Nicolas Roussel, a été percuté par un skieur qui arrivait à pleine vitesse et qui s'était déjà fait remarquer sur les pistes Antoine, le fils de Nicolas Roussel, a été percuté par un skieur qui arrivait à pleine vitesse et qui s'était déjà fait remarquer sur les pistes
Antoine, le fils de Nicolas Roussel, a été percuté par un skieur qui arrivait à pleine vitesse et qui s'était déjà fait remarquer sur les pistes © Radio France - Richard Vivion

Après le violent accident de ski dont a été victime son fils de 7 ans, le 8 février dernier en Savoie, Nicolas Roussel, habitant de Saint-Mandrier, dans le Var, a écrit à Emmanuel Macron. Le père de famille réclame de nouvelles règles sur les pistes de ski et propose de retirer le forfait aux skieurs trop dangereux. 

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Si le fils de Nicolas Roussel va mieux aujourd'hui et a pu rentrer dans le Var, il a passé plusieurs jours en soins intensifs à Grenoble après un traumatisme et un œdème crâniens et de multiples fractures au visage. "Les gendarmes m'ont dit qu'il devrait être mort. C'est un miracle s'il est là aujourd'hui" dit, très ému, son papa.

Un skieur à plus de 50 km/h devant l'école de ski

Le mardi 8 février 2022, cet ingénieur varois dépose ses fils à l'école de ski de Bonneval-sur-Arc : "Nous sommes à l'arrêt devant les filets de l'ESF quand un skieur arrive à très, très grande vitesse, à plus de 50km/h selon les gendarmes. Il percute le plus jeune de mes enfants. C'est un choc ultra violent. Ses frères, qui ont assisté à la scène, ont crû qu'il était mort. Antoine a eu de multiples fractures au visage et surtout un traumatisme crânien avec des lésions cérébrales. Aujourd'hui, elles sont contenues et heureusement, il s'en sortira indemne. Mais je sais que d'autres familles n'ont pas la même chance. Je pense notamment à cette petite fille de 5 ans décédée à Flaine en janvier".  

Après le choc, la colère gagne vite le père de famille. Il écrit à Émilie Bonnivard, députée savoyarde, et à Emmanuel Macron pour leur demander de modifier les règles de sécurité en montagne. Le Varois propose de retirer le forfait des skieurs dangereux. "Le jeune qui a percuté Antoine s'était déjà fait remarquer à plusieurs reprises sur les pistes. Des moniteurs lui avaient déjà reproché son comportement ultra-dangereux. La veille de l'accident, il avait failli percuter une autre jeune fille. Si on avait eu la possibilité de lui retirer son forfait, mon fils n'aurait pas fini en neurochirurgie à Grenoble " raconte Nicolas Roussel.

"On ne peut pas aller à la montagne et voir nos enfants mourir ou être traumatisés." - Nicolas Roussel, papa d'Antoine

"Il faut faire bouger les choses. Il faut qu'il y ait des contraintes plus dures pour les skieurs inconscients. Aujourd'hui, vous pouvez faire ce que vous voulez sur les pistes, ce n'est pas normal ! Quand vous êtes au volant d'une voiture et que vous faites une bêtise, vous êtes sanctionné. Il faut que ce soit pareil sur les pistes. Le ski, c'est du loisir et du plaisir, ce n'est pas de se faire percuter... On ne peut pas aller à la montagne et voir nos enfants mourir ou être traumatisés. Ce n'est plus possible d'entendre ça !" explique Nicolas Roussel.

Réponse d'Emmanuel Macron

Le président de la République a rapidement répondu au père de famille et annonce qu'il mandate le ministère des Sports de se charger de ce dossier. Les élus locaux se sont également saisis du problème. Pour la députée Émilie Bonnivard, elle-même monitrice de ski, "le retrait du forfait peut être dissuasif, mais c'est une mesure longue à mettre en place. On passe dans un autre chantier législatif. Et il faut surtout se demander : qui peut constater l'infraction ? Cela demande du travail et donc des moyens supplémentaires."

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