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Un trafic de chiots démantelé dans le Finistère, plus de 300 animaux concernés

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La gendarmerie du Finistère annonce avoir démantelé un trafic de chiots près de Saint-Pol-de-Léon. Il aurait porté sur plus de 300 animaux, dont certains ont été vendus et d'autres sont décédés. Quatre mis en cause, qui auraient accumulé plus de 300.000 € sur quatre ans, auront affaire à la justice.

Quatorze animaux ont été saisis lors de la perquisition menée par les enquêteurs Quatorze animaux ont été saisis lors de la perquisition menée par les enquêteurs
Quatorze animaux ont été saisis lors de la perquisition menée par les enquêteurs - Gendarmerie du Finistère

Plus de 300 chiens concernés, une centaine cédés ou décédés, un chiffre d'affaires de plus de 300.000 euros sur quatre ans, et 0 euro déclaré aux impôts. Voilà quelques données révélées ce samedi par la gendarmerie du Finistère, elle révèle avoir démantelé un trafic de chiots dans le nord du département "par les gendarmes de Saint-Pol-de-Léon".

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Une succession de plaintes pour mauvais traitements

Selon la gendarmerie, c'est "une succession de plaintes visant à dénoncer des mauvais traitements réalisés par quatre personnes installées en micro-entreprises de vente de chiots" qui a lancé les investigations. Les enquêteurs évoquent entre autres "des chiens, fournis par les plaignants pour des saillies, infectés en raison de matériels d'insémination non stérilisés", mais aussi "des ventes réalisées sans la délivrance de documents officiels".

Animaux, argent et produits de luxe saisis

L'enquête débouche sur une perquisition, menée en étroite collaboration avec la Société de Protection des Animaux et le groupe d'investigation cynophile de Châteaulin. A cette occasion, une quinzaine d'animaux sont saisis : deux bouledogues français régulièrement identifiés, douze chiots bouledogues anglais et français sans numéro d’identification. Tous sont remis à la SPA et pris en charge l'association. Les enquêteurs saisissent aussi 1.500€ en numéraire et "de nombreux vêtements et objets de maroquinerie de luxe".

Les quatre personnes mises en cause devront prochainement s'expliquer devant le tribunal judiciaire de Brest. Y compris sur les "plus de 150.000 euros d'aides des organismes sociaux perçues de manière indue" en parallèle de leurs activités.

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