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Dix-huit morts dans une fusillade au Canada, la pire tuerie de l’histoire du pays

- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

Un homme armé a tué au moins 18 personnes, dont une policière, dans la nuit de samedi à dimanche en Nouvelle-Ecosse au Canada. Il s’agit de la tuerie la plus meurtrière de l’histoire du pays. Le suspect, un homme de 51 ans, a été abattu. Ses motivations ne sont pas encore connues.

Officier de police canadien. Officier de police canadien.
Officier de police canadien. © AFP - LARS HAGBERG

Jamais le Canada, peu habitué aux fusillades de masse, n’avait connu pareil massacre. Dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 avril en Nouvelle-Ecosse, une province de l’est du pays, un homme de 51 ans a tué 18 personnes, dont une policière, sans que l’on connaisse pour l’instant les raisons de son acte. 

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Selon les médias locaux, le suspect, Gabriel W., est un prothésiste dentaire. Lors de sa cavale meurtrière, le tireur circulait au volant d'une voiture semblable à celles de la police, portant au moins une partie d'un uniforme de policier. Il a été tué dimanche en fin de matinée, après une chasse à l'homme d'une douzaine d'heures dans toute la province.

Des motivations encore floues

Les motivations l’assaillant devront être éclaircies par l'enquête. "Il est trop tôt pour parler de motivation", a expliqué le responsable des enquêtes criminelles de la police fédérale de Nouvelle-Écosse Chris Leather. Plusieurs victimes "ne semblent pas avoir de lien avec le tireur", a-t-il indiqué. Mais "le fait que cet individu disposait d'un uniforme et d'une voiture de police laisse certainement penser que ce n'était pas un acte spontané". 

Selon la responsable nationale de la Gendarmerie royale du Canada, la police fédérale, Brenda Lucki, cet acte n'est pas considéré à ce stade de nature terroriste. 

Cavale meurtrière

La tuerie a commencé samedi 18 avril en fin de soirée, dans la petite commune rurale de Portapique, qui compte une centaine d’habitants. La police, appelée pour des coups de feu, a d’abord découverts plusieurs corps, devant et à l’intérieur d’une maison. A l’arrivée de la police, l’assaillant prend la fuite. Une vaste chasse à l’homme commence alors. 

Les habitants de la région, déjà confinés par l'épidémie de coronavirus, ont été priés de s'enfermer chez eux par les autorités. L'homme en fuite est "armé et dangereux", prévient la police, conseillant même aux habitants de se réfugier dans leur sous-sol si possible. Une policière, Heidi Stevenson, mère de deux enfants, a été tuée et un policier a été blessé, précise la police.

Ce n’est qu’en fin de matinée, ce dimanche, que Gabriel W. est neutralisé. Il est abattu par la police lors de son arrestation, près de l'aéroport de Halifax. Une enquête, menée par une agence indépendante chargée d'enquêter sur les incidents graves impliquant la police, est ouverte sur sa mort.

"C'est avec tristesse que j'ai appris l'acte de violence insensé qui a été perpétré en Nouvelle-Écosse et a coûté la vie de nombreuses personnes, y compris celle d'une membre de la Gendarmerie royale du Canada", a réagi le Premier ministre, Justin Trudeau, dans un communiqué. 

Le bilan pourrait encore s’alourdir. Justin Trudeau a en effet annoncé ce lundi en fin de journée que l'auteur présumé avait tué "au moins 18 personnes". Il s'agit d’ores et déjà du pire bilan lié à une tuerie au Canada.

La police a indiqué qu'elle tenterait de déterminer si ce massacre avait un lien quelconque avec l'épidémie de coronavirus, qui a entraîné la fermeture des activités non essentielles dans tout le pays. 

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