[go: up one dir, main page]

Passer au contenu
Publicité

Pollution : l'air est trois fois plus chargé en particules fines dans le métro qu'en surface, alerte l'Anses

Dans un avis publié mercredi, l'Agence nationale de sécurité sanitaire indique que l'air est trois fois plus chargé en particules fines dans le métro qu'à la surface. L'Anses appelle les pouvoirs publics à renforcer les dispositifs pour mesurer la qualité de l'air.

À Toulouse comme dans six autres villes de France, l'air est trois fois plus pollué en particules fines dans le métro qu'en surface. À Toulouse comme dans six autres villes de France, l'air est trois fois plus pollué en particules fines dans le métro qu'en surface.
À Toulouse comme dans six autres villes de France, l'air est trois fois plus pollué en particules fines dans le métro qu'en surface. © Radio France - Bénédicte Dupont

L'Agence nationale de sécurité sanitaire est catégorique : dans le métro, le taux de particules fines dans l'air est "en moyenne trois fois plus élevé que dans l'air extérieur urbain" et bien plus important que les seuils fixés par l'Organisation mondiale de la santé. La conclusion, tirée de l'avis de l'Anses dévoilé ce mercredi, repose sur l'examen de la qualité de l'air dans les réseaux de transports souterrains de sept agglomérations, mené depuis 2019 : Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rennes Toulouse et Rouen, dont le tramway circule en partie sous terre. 

Publicité

La possibilité "d'effets cardio-respiratoires"

Pour expliquer cet écart, l'agence évoque le frottement avec les voies causées par le freinage ou encore le déplacement de la poussière à chaque passage des rames. Chaque jour, plusieurs millions de personnes utilisent ces transports, dont cinq millions pour le seul réseau francilien.

Plus nombreuses qu'en surface, les particules n'ont également pas la même composition en souterrain, avec "_une teneur élevée en éléments métalliques__, dont le fer en particulier, et également en carbone élémentaire et organique_", d'après l'Anses. Selon cet avis, "le corpus d'études épidémiologiques et toxicologiques spécifiques est trop limité pour pouvoir tirer des conclusions fermes sur d'éventuels effets sanitaires de l'exposition des usagers à la pollution de l'air", même si les données recueillies suggèrent "l_a possibilité d’effets cardio-respiratoires, d'inflammation et de stress oxydant et d'effets sur la fonction cardiaque autonome_".

Améliorer la ventilation, renouveler le matériel

Face à ces constats, l'Anses appelle renouveler les matériels roulants, à améliorer la ventilation ou à utiliser des systèmes de freinage moins émissifs en particules pour réduire la pollution dans ces transports en commun. Elle recommande également de renforcer les indicateurs "permettant de caractériser la qualité de l’air dans ces environnements", en intégrant par exemple "les expositions sur une journée dans différents environnements - à la maison, au travail et dans les transports". 

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

L'info en continu

Publicité

undefined