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Les producteurs ardéchois de châtaignes rassurés par la pluie

- Mis à jour le
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L'eau manquait cruellement pour donner de l'espoir aux castanéiculteurs d'Ardèche quant à la prochaine récolte de septembre. La pluie de mi-août est plus que bienvenue.

Les bogues des châtaignes se forment sur les châtaigniers du producteur ardéchois Michel Grange, le 17 août 2022. Les bogues des châtaignes se forment sur les châtaigniers du producteur ardéchois Michel Grange, le 17 août 2022.
Les bogues des châtaignes se forment sur les châtaigniers du producteur ardéchois Michel Grange, le 17 août 2022. © Radio France - Laure Lemeille

Depuis les orages et la pluie, les arbres ont repris leurs couleurs de manière flagrante, "Ils sont d'un vert bien luisant, ils ont retrouvé leur vigueur. Les bogues qui contiennent les fruits commencent à grossir et les branches à plonger. C'est le signe d'une charge importante", constate Michel Grange producteur à Lamastre dans sa châtaigneraie de 35 hectares, "Même quand il tombe des petites quantités de pluie, le châtaignier va beaucoup mieux tout de suite". 

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Dans le secteur, la pluie n'est pas tombée depuis début juillet, soit 45 jours, " On espère avoir encore un petit peu d'eau dans quinze jours voire trois semaines ", espère le professionnel pour obtenir sa récolte annuelle de près de 60 tonnes. L'homme a déjà irrigué sa châtaigneraie deux fois cette année. D'ordinaire, le châtaignier est un arbre méditerranéen qui supporte très bien les chaleurs et les sécheresses estivales, "Le souci, c'est que _cette sécheresse s'ajoute aux autres longues périodes sèches qui s'étalent sur ces quatre dernières années au moins, été comme printemps ou hiver__",_ explique Michel Grange, " L'arbre a du mal à feuiller au printemps donc à développer sa production. "

La maladie de l'encre, accentuée par les aléas climatiques 

Cette pluie estivale ne changera rien pour une partie des arbres déjà morts à cause de la maladie de l'encre. Le cycle des saisons chamboulées par les multiples dérèglements climatiques favorise l'apparition de ce champignon qui s'attaque au système racinaire de l'arbre. Pour Michel Grange, ce sont environ 20 arbres, soit 5 % de la châtaigneraie, qui dépérissent désormais chaque année. "Nous avons des arbres pluri centenaires, les plus vieux ont plus de 400 ans, ils ont été plantés et replantés en famille… Ça me fait beaucoup de peine de perdre ce patrimoine." Pour chaque arbre qui meurt, une jeune plantation assure la relève. Mais il faudra attendre 3 à 5 ans pour les premières châtaignes. 

L'Aire géographique de l'AOC "châtaigne d'Ardèche"

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(source : INAO)

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