EN IMAGES - Un jardin traditionnel chinois dans le parc de Maurepas à Rennes

Si vous rêvez de calme et d'apaisement, ce jardin vous ravira avec sa passerelle et son pavillon en bois, sa cascade et ses azalées. Cette idée de jardin chinois, on la doit au comité de jumelage entre les ville de Rennes et de Jinan en Chine. L'histoire remonte à 2009 quand les services des parcs et jardins des deux villes ont collaboré pour créer un jardin de Rennes à Jinan avec une réplique du kiosque du jardin du Thabor. "On s'est dit qu'il fallait un match retour, qu'on ait un jardin chinois à Rennes" explique Philippe Echard, le président du comité de jumelage Rennes-Jinan.

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Un lieu de contemplation

Le comité de jumelage, soutenu par l'institut Confucius de Rennes et plusieurs associations, saisit l'occasion, en 2017, de l'appel à projet du budget participatif de la ville de Rennes. Le jardin chinois fait partie des 25 projets sélectionnés sur 500 et reçoit une enveloppe de 200 000 euros. Mais pour créer un jardin chinois, autant s'adresser à un spécialiste. C'est un paysagiste chinois de Jinan qui dessine alors intégralement le projet et qui le confie à la direction des jardins et de la biodiversité de la ville de Rennes. Bertrand Martin, son directeur d'exploitation explique les fondamentaux d'un jardin chinois : "C'est un lieu de contemplation qui revendique une capacité de l'homme à être serein avec de l'eau, de la roche et du végétal. Quand on a refait la chaine d'eau du parc de Maurepas, on a fait une cascade de façon à ce que l'eau jaillisse de la montagne, se calme petit à petit puis serpente doucement et sereinement".

Parmi les centaines de visiteurs pour l'inauguration du jardin chinois ce lundi 20 mai, un jeune couple ne cesse de prendre des photos. "C'est calme et reposant, zen et très soigné". Jacotte, qui habite à proximité, est aussi sous le charme : "C'est un vrai dépaysement, pas besoin de voyager !".

Des ressources locales...sauf les tuiles

La terre, le bois, la pierre... toutes les ressources de ce jardin sont locales à une exception : les tuiles. "Les chinois en ont 16 ou 17 sortes différentes quand il y en a deux ou trois en France. Ils ont des formes avec plein de symboles et nous étions sûrs de tomber à coté. Nous avons donc acheté des tuiles en Chine mais on ne savait pas les poser car c'est très particulier. Nous avons donc sollicité la ville de Jinan qui nous a envoyé quatre spécialistes qui ont fait un travail de grande qualité" explique Bertrand Martin, le directeur d'exploitation du service des jardins et de la biodiversité de la ville de Rennes.

Du thé rennais à déguster dans trois ou quatre ans

La ville de Rennes pourra aussi bientôt s'enorgueillir de produire son propre thé avec 600 plants dans ce jardin chinois. "Ce n'est pas pour tout de suite. Laissons au thé le temps de s'implanter. On va le bichonner et on se donne rendez vous dans trois ou quatre ans pour une belle cérémonie du thé !" lance Bertrand Martin.