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Éclairage public : pourquoi Toulouse le conserve la nuit alors que d'autres villes de la métropole l'ont coupé

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En ces temps où l'on cherche à économiser l'énergie, couper l'éclairage public pendant une partie de la nuit est une option choisie par de plus en plus de communes dans la métropole toulousaine.

Photographie d'illustration. Photographie d'illustration.
Photographie d'illustration. © Radio France - Martine Bréson

C'est une question qui revient sur le devant de la scène, en raison de l'actualité internationale : comment réduire sa consommation d'énergie ? Les collectivités y travaillent. Elles sont de plus en plus nombreuses dans la métropole toulousaine à opter pour une coupure de l'éclairage public pendant la nuit.

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À compter de ce lundi, la commune de Saint-Alban va tester la coupure de l'éclairage public. Elle rejoint les nombreuses communes qui l'expérimentent déjà, sur des créneaux horaires plus ou moins étendus, sur des zones géographiques plus ou moins élargies. Les axes fréquentés sont généralement exemptés de ces coupures, pour des raisons évidentes (puisque des véhicules ou des piétons y circulent).

Des expérimentations généralement concluantes

À Colomiers et Tournefeuille, ces coupures sont mises en place depuis 2015. Dans la seconde commune, le créneau horaire concerné vient d'être élargi d'une demi-heure (de 1h à 6h du matin). 

Aigrefeuille a également mis en place l'interruption de l'éclairage public entre 1h et 6h.  À Aucamville, cette interruption a lieu de 1h à 5h.

Blagnac va élargir le secteur couvert par ces coupures, après une expérimentation depuis octobre 2021 plutôt concluante dans trois secteurs de la commune. Au-delà de l'aspect environnemental qui motive les communes à se lancer, ces coupures permettent également de sacrées économies. Près de 90.000 euros selon les dernières estimations pour Blagnac ; environ -30% sur la consommation à Tournefeuille.

Toulouse préfère d'autres solutions

À Toulouse en revanche, pas question pour le moment de couper l'éclairage public la nuit, même dans les quartiers un peu moins fréquentés le soir, en périphérie. Pourquoi s'y refuser ? "Parce qu'il y a un sentiment d'insécurité qui est fort", répond l'adjoint en charge de l'éclairage public, Jean-Baptise de Scoreille.

La municipalité mise plutôt sur l'éclairage LED -60% du parc toulousain est équipé- qui permettrait de diviser déjà la consommation d'électricité par deux, selon l'adjoint en charge du dossier. D'ici la fin du mandat, l'équipe municipale a pour objectif d'arriver à 100% du parc en LED.

À cela s'ajoute un petit nombre de lampadaire équipés d'un détecteur de mouvement, qui permet d'intensifier l'éclairage quand quelqu'un s'approche, et de le réduire pour arriver à 10% de luminosité quand personne ne se trouve à proximité. Ces éclairages intelligents sont situés dans le secteur Saouzelong/Saint-Agne. Ils sont installés pour le moment sur 1.800 équipements. La municipalité ambitionne de passer à 20.000 lampadaires équipés sur les 7.000 que comprend au total le parc toulousain.

L'éclairage des vitrines en question

Ce qui choque le plus les Toulousains, c'est l'éclairage des vitrines pendant la nuit. L'État prévoit de l'interdire via un décret, mais en attendant, de nombreux commerces sont encore illuminés en pleine nuit. La Mairie de Toulouse assure que des discussions sont en cours à ce sujet, pour a minima réduire l'éclairage, sans résultat visible pour le moment.

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