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À Péronne, les parents d'élèves et les élus se mobilisent pour demander le maintien des services publics

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Plusieurs parents d'élèves et élus se sont rassemblés ce mercredi à Péronne. Une mobilisation pour dénoncer à la fois la fin des accouchements à la maternité et la fermeture d'une classe dans le regroupement de Bernes Roisel, sur le canton de Péronne.

Une cinquantaine de personnes, en majorité parents d'élèves et élus, se sont rassemblées ce mercredi 21 février à Péronne. Une cinquantaine de personnes, en majorité parents d'élèves et élus, se sont rassemblées ce mercredi 21 février à Péronne.
Une cinquantaine de personnes, en majorité parents d'élèves et élus, se sont rassemblées ce mercredi 21 février à Péronne. © Radio France - Lison Bourgeois

À l'initiative de la CGT, des élus et des parents d'élèves se sont mobilisés ce mercredi 21 février  place du Jeu de Paéume à Péronne. Ils dénoncent la diminution de l'offre de services publics, avec la fin des accouchements à la maternité et la fermeture d'une classe sur le RPI (regroupement pédagogique intercommunal) de Bernes Roisel, sur le canton de Péronne. Deux symboles de la baisse de l'offre de services publics sur le territoire, selon la cinquantaine de manifestants.

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"On a besoin de nos services publics !"

Sur le canton de Péronne, le regroupement de 8 communes est concerné par une fermeture de classe à la rentrée prochaine. Parmi ces communes, il y a Bernes qui est située à l'est de Péronne. Son maire, Jean Trujillo, estime que cette fermeture de classe, comme la fin des accouchements à la maternité de Péronne, est le symbole d'une mauvaise gestion des services publics ruraux. "J'estime qu'on est les oubliés de tout !", s'inquiète le maire.

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"On nous a fermé la maternité, demain on s'inquiète pour l'hôpital. Et aujourd'hui : nos écoles ! Dans nos huit communes, il y en a déjà eu cinq qui ont perdu leur école. Donc, maintenant, on dit stop !", explique-t-il*. "Je ne conçois pas de mettre des enfants de 3 ans dans un bus pour aller étudier à plusieurs dizaines de kilomètres. Ce n'est pas logique !"*, assure Jean Trujillo, le maire de Bernes. Puis, il souffle : "Pour des raisons simplement financières... Ce n'est pas possible ! Faut qu'on lutte contre ça ! On cherche à casser nos services publics. C'est quoi cette société ! Non, je ne suis pas d'accord avec ces fermetures. On a besoin de nos services publics !".

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