VIDÉO - Un taux de remplissage satisfaisant en dépit de la crise sanitaire pour l'hôtel Vertigo de Nîmes
Des premiers pas encourageants pour le Vertigo de Nîmes. Un peu plus d'un mois après son ouverture, l'auberge de jeunesse nouvelle génération affiche un taux de remplissage plutôt satisfaisant malgré les incertitudes liées à la période sanitaire.
Un taux de remplissage de 65%, "moins bien qu'attendu" explique le directeur du Vertigo Nîmes, mais "c_ompte tenu de la crise sanitaire_" précise Goeffroy Boehm, "on s'en sort plutôt bien". Crise qui avait retardé l'ouverture de 12 mois, mais qui pèse encore sur les prochaines semaines, voire mois. L'établissement propose 16 chambres : 12 dortoirs de six lits, avec des chambres mixtes, des chambres pour des groupes également. Chaque dortoir compte deux salles de bain, une salle de restauration commune et un roof top (une terrasse sur le toit) "avec vue imprenable", en tous les cas agréable en été. "Notre établissement n'a rien à voir avec les auberges de jeunesse d'antan, la qualité des chambres à un prix abordable", (de l'ordre de 25 euros sans le petit déjeuner).
"Nous lui avons proposé un coup de main supplémentaire."
C'est la SAT Aménagement (société d'aménagement des territoires, le bras armé de la mairie de Nîmes) qui a financé les travaux de cet ancien hôtel à l'abandon à quelques encablures de la gare (2,5 millions d'euros). "Des travaux ralentis par le Covid" explique son directeur général, Antoine Cotillon. La SAT Aménagement avait au préalable racheté le bâtiment (début du XIXe, 430.000 euros). Ouverture retardée et incertitude sur la fréquentation, l'organisme public pour soutenir le Vertigo Nîmes, a "proposé de décaler le paiement des loyers" (120.000 euros par an).
"Nous ne sommes en concurrence avec personne."
Un peu plus d'un mois après l'ouverture "les clients sont au rendez-vous", sourit Geoffrey Boehm, le directeur du Vertigo Nîmes. "Des jeunes, mais aussi des groupes qui ont réservé pour après l'été". Un signe favorable pour le jeune chef d'entreprise qui croit fermement à son pari. Et de conclure : "Nous ne sommes en concurrence avec personne, on va apporter une nouvelle clientèle sur Nîmes".
Entre Marseille et Barcelone, Nîmes
La nouvelle structure hôtelière nîmoise est une franchise de Vertigo. Un établissement similaire existe à Marseille sur le Vieux-Port. "Nous en avions deux, mais on a vendu l'autre pour étendre le second", le co-fondateur de la franchise, Oren Soussan enregistre de l'ordre de 15.000 clients par an. "Nous sommes fiers d'être installé à Nîmes, une ville avec un gros potentiel touristique".
Entre Marseille et Barcelone, "Nîmes, qui doit devenir une étape obligée". Et pourquoi pas, d'autres auberges de jeunesse "new look, ou +++, dans les années à venir ?"
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