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Saint-Nazaire : les marins confinés à bord du Belem rêvent de partir en mer

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Navire-école de près de 125 ans, le Belem est amarré au port de Saint-Nazaire pendant toute la durée du confinement. A bord, les deux marins restés pour entretenir le navire commencent à trouver le temps long au bout d'un mois.

Maël Deshayes, le chef mécanicien pose aux côtés de Patrice Caharec, le maître d'équipage. Les deux hommes sont confinés à bord du Belem depuis un mois. Maël Deshayes, le chef mécanicien pose aux côtés de Patrice Caharec, le maître d'équipage. Les deux hommes sont confinés à bord du Belem depuis un mois.
Maël Deshayes, le chef mécanicien pose aux côtés de Patrice Caharec, le maître d'équipage. Les deux hommes sont confinés à bord du Belem depuis un mois. - Fondation Belem / Maël Deshayes

"Le Belem", le célèbre trois-mâts est amarré dans le port de Saint-Nazaire depuis un mois. Confinés à bord, les deux marins ont hâte de reprendre la mer ! "On est sur un quai d’attente, dans un bassin à côté du musée maritime là ... Donc la vue n’est pas [très] belle !" lance dans un sourire Maël Deshayes. Les yeux rivés à l'horizon, il commence à trouver le temps long. 

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"On voit la mer, au loin ! Donc on n'a qu’une seule envie, c’est d’y aller ! Mais à deux, on ne pourra pas manœuvrer le bateau !", ajoute-t-il en riant. 

"On est bien occupés !" 

A cette période de l'année normalement, ils sont seize marins en mer, plus 48 stagiaires, à naviguer de port en port. Mais avec le confinement, le Belem est forcé de rester à quai et ils ne sont plus que deux pour entretenir l'ensemble du navire. 

Pendant que Patrice, le maître d'équipage, ponce, vernit et peint le bateau, Maël lui, gère l'administratif et l'entretien des machines "gestion du groupe électrogène, gestion de tout ce qui est frigo pour les vivres, évacuation des eaux usées ... On est bien occupés !". 

La charge de travail augmente, moi par exemple, je fais autant mon travail de mécanicien que celui de commandant, etc. Il faut être un peu touche à tout ! - Maël 

En cette période, le navire-école vogue de ville en ville d'habitude

S'il est loin de s’ennuyer, ce n'est pas exactement le tableau que Maël se faisait de son premier séjour à bord ! En cette saison, il s'était imaginer "accueillir des stagiaires, naviguer à la voile". Alors pour lui, ce contre-temps, "c'est juste de la déception principalement !". Le premier avril dernier, ils devaient normalement accoster au Sables d'Olonne, avant de continuer leur voyage dans d'autres ports. Cette année, le programme du voilier et de ses occupants est totalement bouleversé.  

On a une seule envie là, c'est de mettre les voiles et de partir naviguer ! - Maël, chef mécanicien du Belem

Dès qu’ils connaîtront la date de leur déconfinement, il faudra une dizaine de jours aux marins pour déployer les voiles et préparer le bateau à larguer les amarres. 

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