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Nouvelle éco : un grossiste rennais s'inquiète de la hausse des prix de la viande de bœuf et d'agneau

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Depuis quelques semaines, la maison TG Viandes et Marées, basée à Rennes a du mal à s'approvisionner en viande de bœuf et d'agneau pour fournir les restaurants de la capitale bretonne. Cette difficulté entraîne une hausse des prix.

Ce grossiste est obligé de travailler à flux tendu. Ce grossiste est obligé de travailler à flux tendu.
Ce grossiste est obligé de travailler à flux tendu. © Radio France - Lucie Amadieu

Dans le réfrigérateur du grossiste en viandes, les étagères sont moins remplies que d'habitude. À certains endroits, il manque même de la marchandise. Le patron de TG Viandes et Marées, Didier Martin, a du mal à se fournir en viande de bœuf et d'agneau depuis quelques semaines.

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Une hausse des prix de 30 %

"Par exemple, il m'arrive de ne recevoir qu'un tiers de ma commande de viande pour réaliser un tartare", raconte Didier Martin, le grossiste. Pour pallier ces difficultés d'approvisionnement, le gérant multiplie les coups de fil à différents fournisseurs. "Quand on arrive à obtenir un produit on est content, mais ça se paie très cher. Le prix de certains morceaux a parfois augmenté de 30 %, c'est énorme, on n'a jamais vu ça"

Pour ce professionnel, la pandémie de la Covid-19 est responsable de cette situation inédite. "Avec le coronavirus les mises en place des élevages n'ont pas été faites comme d'habitude. Il faut du temps pour faire des bêtes et en parallèle la demande en viande a repris très fortement, donc il manque de la marchandise."

La reprise a été très forte, notamment grâce à la réouverture des restaurants. Ils représentent 95 % de la clientèle de ce grossiste rennais. Le patron, Didier Martin doit donc composer entre son stock et la demande de ses clients. "La restauration utilise beaucoup de viandes découpées, et cela crée un déséquilibre notamment dans le secteur de la viande bovine. Avant la pandémie, il y avait déjà une forte demande, au printemps et à l'été, pour des morceaux issus de l'arrière de l'animal, comme les entrecôtes ou les faux-filets. Les pièces situées à l'avant de l'animal étaient moins demandées. Cette année, la demande grimpe sur tous les morceaux." Le professionnel n'arrive pas à expliquer cette situation. Seule consolation pour ce grossiste, il n'a pas de difficultés pour s'approvisionner en viande de porc et de veau.

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