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Nouvelle Eco : Inovallée fête ses 50 ans de succès !

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On célèbre ce vendredi les 50 ans d'Inovallée ! Que de chemin parcouru en un demi-siècle par cette technopole, l'une des premières en France, qui s'étend sur deux communes du Grésivaudan, Meylan et Montbonnot.

Claire Chanterelle, directrice, heureuse, d'Inovallée Claire Chanterelle, directrice, heureuse, d'Inovallée
Claire Chanterelle, directrice, heureuse, d'Inovallée © Radio France - Véronique Pueyo

A sa création, en 1972, elle avait été baptisée : ZIRST, comme zone pour l'innovation et les réalisations scientifiques et techniques. Avec un slogan : zone verte pour matière grise. En 2005, changement de nom. La ZIRST est devenue Inovallée. Aujourd'hui, 350 entreprises et 3 centres de recherche y sont implantés. Cela représente 11400 emplois et 1200 chercheurs, qui travaillent au mileu de la verdure, sur les communes de Meylan et de Montbonnot. Ce vendredi, on fête 50 ans de succès, avec la venue, entre autres, de l'isérois Olivier Véran, porte-parole du gouvernement. 

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Claire Chanterelle, bonjour, vous êtes la direction d'Inovallée qui fête aujourd'hui ses 50 ans. Alors, au départ, cela s'appelait la ZIRST. Racontez-nous un peu les débuts glorieux de la ZIRST. C'est en 1972. 

C'est même en 1968 que certains pionniers ont eu l'idée d'importer le modèle de la Silicon Valley en France et à Grenoble, en même temps que Sophia-Antipolis, à Nice d'ailleurs. Effectivement. en 1972, est née la zone pour l'innovation et les réalisations scientifiques et techniques qui a pris le nom d'Inovallée en 2005. Et l'objectif était vraiment de capitaliser sur, à la fois, la puissance industrielle de la région, la puissance des acteurs de la recherche, du monde académique et de l'enseignement pour créer ici un écosystème autour du développement économique par l'innovation. Un des pionniers a été Merlin Gérin, côté industriel. Du côté des collectivités locales, les mairies de Meylan et de Montbonnot ont été vraiment les cofondatrices de la technopole à l'époque, en lien avec le préfet. Et bien sûr, il y avait les acteurs de la recherche puisque dès le départ, ils ont fait partie du comité d'agrément et notamment le CEA, l'UGA, l'INP. Toutes les unités de valorisation de la recherche. 

Ça n'a pas été compliqué au départ de faire venir les entreprises ici, de les convaincre?

On a été une des zones pionnières à accueillir des start-up bien avant qu'on appelle ça des start-up ou des spin-off d'ailleurs (réorganiser une entreprise en la scindant en plusieurs unités. ndlr). Et Cela a été un succès assez rapide parce que les collectivités avaient investi dans les locaux qui étaient des pépinières ou incubateurs avant l'heure, pour accueillir, avec des baux précaires, ce qui à l'époque ne se faisait pas, des jeunes entreprises technologiques qui naissaient. Et cela a été un succès immédiat puisque la première tranche a été commercialisée très vite et qu'ensuite il y a rapidement une deuxième, une troisième tranche et ça a marché assez rapidement. 

Quelles sont les entreprises qui ont émergé?

Aujourd'hui, on a 350 entreprises, 11 400 emplois, donc beaucoup, beaucoup d'entreprises ont émergé parce que, sans compter toutes celles qui, bien sûr, ont déménagé, après! Dans les entreprises pionnières, on peut en citer quelques unes, et notamment Sames qui a été la première start-up d'Inovallée, créée à partir d'un brevet de l'université et qui est aujourd'hui un grand groupe industriel ou Métrologic qui est une des entreprises qui s'est installée il y a très longtemps et qui, aujourd'hui, vient de doubler sa surface sur Monbtonnot. 

Quel est l'avenir d'Inovallée ?

L'avenir d'Inovallée est de poursuivre cette vocation initiale et fondatrice qui montre aujourd'hui sa pertinence dans les enjeux actuels, de souveraineté, de réindustrialisation et de challenges sociétaux. Nous, on fait le pari que de l'innovation, de la technologie, de ce que l'on appelle la technologie de rupture, nés des labos grenoblois, peuvent naitre des innovations qui peuvent servir le monde. Dans les success stories récentes, on peut citer Waga Energy, un beau succès né sur notre territoire. C'est une spin-off d'Air Liquide qui est capable, avec une technologie de rupture, d'épurer le gaz issu des déchets enfouis, dans les décharges et de le transformer en énergie verte. c'est un bel exemple d'économie circulaire, industriel, 100% made in France, avec un fort développement à l'international et qui résout un enjeu de la transition énergétique.

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