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Millésime 2022 : "Les vendanges se passent vraiment bien"

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2022 sera une année grandiose pour les vins de Bourgogne. Certains viticulteurs sont déjà en train de terminer leurs vendanges. Cette année, la qualité et la quantité sont au rendez vous. On en parle avec avec Benjamin Le Berre, directeur de la maison Moillard à Meursault et Nuits-Saint-Georges.

Votre domaine s'étend de Nuits-Saint-Georges à Volnay sur près d'une douzaine d'hectares. Est ce que pour aussi, ces vendanges vous donnent le sourire ? 

Oui, les vendanges se passent vraiment bien. On a coupé les premiers raisins, on est en plein dedans. C'est le rush du moment et vraiment la qualité est là, la quantité aussi, pas le plein. Mais il y aura ce qu'il faut dans les cuves. 

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L'année dernière, avec le gel et les fortes pluies, on avait perdu près d'un tiers de la récolte. On retrouve enfin du volume. C'est un bon signal évidemment pour les acheteurs. 

On avait même perdu jusqu'à 50 %, 60 %. C'était vraiment une année catastrophique. Donc nous, à la Maison Moillard, en tant qu'acteur, c'est un signal aussi. Les signaux, on les a même plus tôt dans la saison. Quand on passe les périodes de gel, quand on passe la floraison qui se passe bien. Tout ça, c'est déjà des signaux qui nous amènent à penser que ce sera une belle année. Et donc forcément, on se positionne avec nos viticulteurs pour acheter. Puis on est content de ce qui rentre. 

Est ce que déjà vous avez les premiers coups de fil de vos clients qui appellent pour réserver leur part de ce millésime? Ou est ce que c'est fait depuis des mois déjà ? 

Alors non, ça ne se passe pas tout-à-fait comme ça, parce que le millésime sera plutôt en disponibilité l'année prochaine. Puisqu'il faut le vinifier, il faut l'élever. Et en fait, les stocks étant au plus bas, on va aussi reconstituer les stocks et on va réallouer des volumes aux clients à qui on en avait enlevé. Cela va se faire petit à petit, mais plutôt sur la fin d'année, quand on saura vraiment ce qu'il y a dans les cuves. 

Près des trois quarts de votre production est vendu à l'export. Est ce que la guerre en Europe vous fait peur? Est ce qu'elle bouleverse le marché ? Je parle évidemment de la guerre en Ukraine. 

Dès le lendemain de l'annonce de la guerre en Ukraine. Ça a bouleversé le marché puisque ça a fermé deux pays complètement, donc la Russie, l'Ukraine se sont fermées. Donc ce sont des clients qu'on n'avait plus et des logiques de la logistique différente. Donc oui, ça, ça bouleverse. Après, dans un, dans un contexte de géopolitique qui est tout le temps mouvant, il faut savoir s'adapter. Et ce n'est pas que depuis l'Ukraine, ça a été là avec Trump, ça a été là avec le Brexit. Donc on a quand même une géopolitique mondiale mouvante. 

Est-ce-que l'inflation peut aussi vous jouer des mauvais tours chez nous en France? Ou est ce que les amateurs de Bourgogne ont les moyens de se payer du vin ? Du coup, ils passent outre. 

C'est une bonne question. Personne n'a de boule de cristal. On espère avoir ancré l'ensemble de la Bourgogne, nos vins dans dans quelque chose de qualitatif et j'en suis convaincu. Et donc, on est plutôt dans l'espoir que ça n'affectera pas tant que ça nos ventes. 

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