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La relance éco : certaines salles de sport pourraient "ne pas terminer l'année"

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Chaque jour, France Bleu Hérault s'intéresse à la reprise économique dans le département après la période de confinement. Ce matin, coup de projecteur sur les salles de sport avec l'un des gérants de Fitness Park, réseau présent dans l'Hérault et qui regroupe plusieurs milliers d'adhérents.

Les salles de sport ont du revoir leur agencement (photo d'illustration) Les salles de sport ont du revoir leur agencement (photo d'illustration)
Les salles de sport ont du revoir leur agencement (photo d'illustration) © Maxppp - Thomas Brégardis

Fermées pendant tout le confinement, les salles de sport ont pu rouvrir leurs portes et peuvent de nouveau accueillir du public, depuis ce mardi, dans les zones vertes. Un soulagement pour une activité durement touchée par la crise économique liée à l'épidémie de coronavirus et qui a craint le pire, ces dernières semaines. 

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Membre du réseau Fitness Park, qui possède des salles en France et à l'étranger, Edouard Texte est à la tête de plusieurs établissements, notamment deux à Montpellier et Vendargues. Il revient sur cette période, sur les conditions d'hygiène et de sécurité désormais imposées dans ses établissements, et sur l'avenir de sa profession

Dans quelles conditions avez-vous accueilli vos clients ? 

On a un nombre de points de gels à respecter, un sens de circulation, des masques obligatoires pour notre personnel, mais pas pour les clients quand ils démarrent leur séance, une distanciation d'épaule à épaule entre les clients quand ils sont sur leur matériel. Des contraintes, donc, mais au moins ça nous permet de rouvrir. Et c'est déjà une très bonne chose au vu de la situation qu'a connu notre secteur d'activité ces dernières semaines.

Le public était-il au rendez-vous, pour la reprise ? 

On a une eu matinée avec beaucoup de monde, des clients déjà inscrits qui avaient hâte de retrouver leur salle de sport. Et des nouveaux clients qui s'étaient inscrits en ligne avant la réouverture. Les Français ont pris en moyens deux kilos et demi pendant le confinement, et alors qu'on arrive au mois de juin et dans l'été, on sent qu'il est vraiment temps de les perdre ! (sourire). 

Comment s'organisent les cours collectifs ? 

Nous pouvons pratiquer des cours collectifs avec coach, mais le nombre est limité. En fait, c'est un nombre de client au mètre carré, avec des marquages au sol. Les clients pourront donc y avoir accès. En plus, nous avons des salles, notamment à Vendargues, qui ont des espaces extérieurs. C'est aussi le cas à Odysseum. On pourra y pratiquer des cours, et profiter du soleil. 

Vous avez la chance de ne pas avoir dû fermer de salle, mais certains de vos confrères sont en grande difficulté ? 

Complètement. Les gros réseaux comme Fitness Park, solides financièrement, ont réussi à passer cette crise. Mais pour les réseaux plus en difficultés, les indépendants et les réseaux plus fragiles, ça a été le coup de grâce. C'est vrai dans le fitness comme dans plusieurs secteurs d'activité. Ce qu'on craint, c'est que 30% des salles de sport en France ne puisse pas finir l'année. On espère le contraire, mais ce sont les chiffres qui circulent actuellement. 

Et en Espagne, où Fitness Park possède des salles, comment ça se passe ? 

En Espagne, la configuration par rapport aux zones est différente. Dans certaines zones, les salles ont déjà rouvert. Dans d'autres, comme à Madrid où on va bientôt ouvrir un club, ça ne rouvrira pas avant le 22 juin. Après, on a quand même le sentiment qu'on est sur la fin de l'épidémie. Pour les salles de sport, en Europe et on le voit aussi en Italie où les salles ont rouvert, on se rend compte que le mois de juin est une phase de déconfinement et qu'on va retrouver une forme de normalité en juillet. En espérant avoir un mois de septembre vraiment normal, car c'est le plus gros mois de l'année. 

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