La nouvelle éco : la Quéquetterie s'étend à Dijon
Après Paris, Montpellier, Toulouse et Angers, la Quéquetterie va ouvrir une cinquième boutique à Dijon à la mi janvier 2022. Le concept, plutôt audacieux, a été lancé pendant le confinement et a su conquérir le public.
"A Dijon, préparez-vous à ouvrir grand la bouche !". Le message de la Quéquetterie annonce la couleur. L'enseigne s'apprête à ouvrir une boutique dans la cité des ducs de Bourgogne en janvier 2022 après avoir conquit les gourmands de Paris, Montpellier, Toulouse et Angers. Elle propose des "fluffy pancakes" en forme de sexes masculins et féminins. Il fallait oser mais ça vaut apparemment le coup. Il s'en vend des milliers par jour. Entretien avec la cofondatrice de la Quéquetterie, la jeune entrepreneuse Vénézulienne Taziana Jurdi.
Choisir une forme de sexe pour des gâteaux, pardonnez moi ce jeu de mots, mais c'est plutôt "gonflé", qu'est ce qui vous a donné cette idée ?
En fait, ça vient de Thaïlande. On en trouve aussi en Espagne et c'est là où je me dis oui, pourquoi pas le faire en France? Mais je voulais que ce soit différent, qu'il y ait un côté marrant et qu'on puisse normaliser les choses. On avait lancé d'abord une carte "sucrée" et on vient de lancer la carte de quéquettes et foufounes salées, et ça marche aussi super bien. Vous pouvez retrouver un peu le goût du hot dog
Et ça coûte combien ?
Dans notre carte, les prix varient entre 5 et 8 euros.
Qui sont vos clients ? Y a-t-il un profil type ?
Non, franchement, il y a tous types de clients. C'est pour ça que je pense que le concept vraiment un peu révolutionner les choses parce qu'il y a des clients de tous les âges. On peut avoir un jour où ce ne sont que de jeunes clients. Mais un autre jour, ce sont des gens âgés plus âgés qui viennent même en famille, vraiment.
Quelles sont vos prévisions en terme de ventes à Dijon ?
J'ai fait le calcul des pâtes utilisées pour les préparations dans nos boutiques. A Montpellier, à Toulouse et à Angers, elles passent une tonne de pâte par mois et nous à Paris, ce sont de tonnes de pâte par mois, ce qui représente un chiffre d'affaire qui varie de 100 et 120 000 euros par mois.
Aujourd'hui, la Quéquetterie emploie combien de personnes en France ?
On a 7, 8 salariés par boutique en Province et plus à Paris. On peut dire qu'avec tous les collaborateurs, cela représente une centaine de personnes.
Et à Dijon, vous prévoyez combien de salariés ?
Egalement entre 7 et 8 salariés. Mais cela dépend aussi des horaires parce que, par exemple, nous avons des personnes qui travaillent à plein temps mais il y a aussi beaucoup d'étudiants qui ne vont travailler que le weekend, ou 20 heures par semaine. C'est vraiment ça qui varie.
La crise sanitaire a donné des envies de choses moins sérieuses ?
Oui tout à fait en fait. A mon avis, c'est un concept qui n'aurait pas marché si bien avant la Covid. Mais même dans cette crise sanitaire, il y a un côté positif. Cela fait du bien aux gens d'avoir des choses moins sérieuses. Les gens ont aussi envie de vivre!
Vous êtes pâtissière mais aussi restauratrice à la base. La Quéquetterie a permis de sauver vos restaurants ?
Effectivement, je suis restauratrice depuis sept ans et mes restaurants étaient tous fermés pendant la crise sanitaire et pour moi, ce n'était pas intéressant d'ouvrir juste pour des livraisons ou des plats à emporter. En plus, j'avais peur que quelqu'un nous contamine, c'était vraiment compliqué. Je payais donc un loyer sans aucun revenu. C'est vraiment dans le confinement que j'ai réfléchi à tout ce concept, les couleurs et tout ça. Mais c'est vrai que pendant cinq ou six premiers mois, il n'y avait pas beaucoup de monde qui connaissait la quéquetterie, mais je croyais vraiment en mon projet.
Un "fluffy pancake", qu'est-ce que c'est ?
Un "fluffy pancake" se traduit en français par "crêpe moelleuse", mais c'est elles sont un peu plus moelleuses que celles qu'on fait à la maison. Ces pancake sont un peu plus épais, mais ne sont pas des gaufres. A la base, ils sont natures, mais ce sont aux clients de choisir les nappages et les ingrédients proposés dans les boutiques, comme différents types de chocolats ou du Nutella.
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