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La nouvelle éco : à la minoterie Boiron, la vente aux particuliers continue de bien fonctionner

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C'est un produit succès du premier confinement : la farine. A la minoterie Boiron, située à La Crèche près de Niort, la vente aux particuliers continue de bien se porter. Elle a été multipliée par trois en 2020.

La minoterie Boiron a aménagé un nouveau lieu de vente pour les particuliers La minoterie Boiron a aménagé un nouveau lieu de vente pour les particuliers
La minoterie Boiron a aménagé un nouveau lieu de vente pour les particuliers © Radio France - Noémie Guillotin

A La Crèche dans les Deux-Sèvres, Gaëtan Boiron est à la tête de la minoterie qui porte son nom de famille. Le moulin, vieux de plusieurs siècles, a été racheté par ses parents aux début des années 80. Lui l'a repris début 2000.

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Le moulin a toujours fait de la vente aux particuliers. "Quand mes parents sont arrivés, ils faisaient de la vente aux particuliers entre autres pour les Marocains qui construisaient l'autoroute A 10. On a toujours conservé cette activité qui s'était fortement développée au moment des machines à pain. Et puis là il y a eu le confinement", raconte le minotier. 

Vente aux particuliers multipliée par trois en 2020

On s'est remis à faire du pain, des gâteaux. Il y a même eu pénurie de farine dans certains magasins. Depuis le soufflé est un peu retombé certes mais pas complètement. "Ça perdure. Il n'y a toujours pas les restaurants. On a repris l'habitude de refaire à manger à la maison. C'est sûr qu'il y a eu une poussée en flèche pendant le premier confinement parce qu'il y a eu rupture dans les magasins et c'est ce qui nous a envoyé beaucoup de monde. Les gens se sont aperçus qu'une partie de la farine qu'ils achetaient en grande surface venait d'Espagne, d'Allemagne", constate Gaëtan Boiron.

La vente aux particuliers a ainsi triplé en 2020. "Au premier confinement on a même multiplié entre huit et dix. Mais tout est relatif. En volume ça reste marginal par rapport à ce qu'on peut faire pour les professionnels de la boulangerie", précise le patron. La minoterie Boiron qui à l'automne a aménagé un nouveau point de vente pour les particuliers, plus grand et plus aéré que l'ancien.

La minoterie cherche un repreneur

A bientôt 65 ans, Gaëtan Boiron souhaiterait raccrocher lui qui emploie deux salariés et un apprenti. Il cherche une repreneur. "J'aimerais bien prendre ma retraite, depuis déjà deux ans. C'est compliqué. C'est dommage parce que c'est un métier intéressant, agréable, mais par méconnaissance de la profession. Pourtant on a la seule école de meunerie à côté, à Surgères".

Pour lui, les petits moulins comme le sien ont encore un avenir. Gaëtan Boiron fait partie d'un groupement. "On communique pour faire valoir que l'on travaille en direct avec des artisans boulangers indépendants. Aujourd'hui il y a des regroupements, les moyens absorbent les petits et les moyens sont absorbés par les gros et on a de grosses unités nationales qui enlèvent toute cette saveur de la proximité donc nos petits moulins, pour les gens qui se défendent bien, ont de belles cartes à jouer"

En savoir plus sur la minoterie Boiron sur la page Facebook.

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