La Croix-Rouge fête ses 160 ans, avec un travail plus que jamais "indispensable"

"160 ans c'est déjà une longue vie, mais qui n'est pas terminée", observe Paul Garbe, le président des antennes amiénoises de la Croix-Rouge. L'association souffle ce samedi 25 mai sa 160e bougie et ouvre pour l'occasion une collecte nationale de dons jusqu'au 2 juin. À Amiens, l'association se répartit sur plusieurs sites et plusieurs activités. Il y a notamment une vente de vêtements, au Vestiboutique, une distribution alimentaire quotidienne, un accueil pour les personnes sans domicile, mais aussi des propositions de cours de français langue étrangère. Autant de dispositifs qui touchent de plus en plus de personnes selon les deux représentants locaux de la Croix-Rouge.

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De nouveaux bénéficiaires, dont les étudiants

Le magasin nommé Le Vestiboutique, situé au 67 rue Gutemberg à Amiens depuis deux ans, est ouvert les lundis et vendredis après-midi de 14 heures à 16 h 30. Il reçoit en moyenne une centaine de personnes à chacune des ventes. La boutique est ouverte à tout public, sans conditions de revenus. "Par rapport à notre arrivée en mars 2022, la fréquentation a plus que doublé", observe Paul Garbe, le président des antennes amiénoises de la Croix-Rouge.

"Ensuite, nous avons un autre site c'est square Friant où là on fait de la distribution alimentaire. On a l'équivalent de 2 400 personnes qui sont inscrites pour avoir un colis tous les 15 jours. Et parmi ceux-là, on a 550 étudiants. Ce qui est important ! Alors que l'année dernière, nous étions à 300", explique Paul Garbe, le président des antennes amiénoises de la Croix-Rouge. Une distribution est aussi organisée tous les jours avec 50 à 60 familles qui viennent quotidiennement.

Sur l'année, la Croix-Rouge collecte en moyenne 1 200 tonnes de vêtements à Amiens. Ce sont les secouristes qui vont prendre en charge la grande collecte nationale en faveur de l'association qui ouvre ce samedi 25 mai. À Amiens, ils seront dans les grandes surfaces comme Auchan et les deux Matchs.

"C'est indispensable !"

"C'est indispensable aux gens, ça les aide beaucoup. Il faut être très humain !", observe Martine, bénévole depuis plus de 15 ans. Elle observe aussi que les bénéficiaires ne sont plus exactement les mêmes depuis quelques années : "maintenant, il y a toutes catégories. Les gens qui sont vraiment RSA, les gens qui n'ont pas d'argent du tout, et les classes sociales au-dessus. Ceux qui sont à leur compte ou qui ont un travail et qui gagnent bien, mais ils n'arrivent plus à s'habiller comme ils veulent".