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L'avenir s'éclaircit pour l'abattoir de Ribérac

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L'abattoir de Ribérac se porte de mieux en mieux. Menacé de fermeture il y a un an et demi du fait d'une situation financière désastreuse, il a été repris par la municipalité qui y est actionnaire principal. Grâce notamment à deux grands investissements, le retour à l'équilibre est sur la bonne voie

L'abattoir de Ribérac a été repris par la municipalité qui a créé une Semop en juillet 2016
L'abattoir de Ribérac a été repris par la municipalité qui a créé une Semop en juillet 2016 © Radio France - SC

C'était un abattoir au bord de la fermeture, que la mairie tente de sauver. L'abattoir de Ribérac a été repris en juillet 2016 par la municipalité qui a alors crée une Semop, une société d'économie mixte à opération unique. La municipalité est majoritaire dans le capitale, les autres actionnaire sont des coopératives d'éleveurs ou de bouchers.

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Aujourd'hui l'abattoir qui emploie 20 salariés se porte mieux. En un an, le déficit a pu être réduit de 71.000 euros à 10.000 euros, grâce notamment à deux gros investissements, qui ont permis d'augmenter l'activité de l'abattoir c'est à dire le tonnage abattu.

De la musique pour apaiser les bêtes

Premier chantier : la bouverie, l'endroit où sont réceptionnés les bêtes. Didier Vial le directeur technique fait la visite : "cela a permis de favoriser le bien être animal mais aussi d'améliorer les conditions de travail des salariés pour qui le métier est difficile et parfois dangereux".

La bouverie flambant neuve qui accueille les bêtes en musique
La bouverie flambant neuve qui accueille les bêtes en musique © Radio France - SC

Des bords arrondis pour ne pas se cogner, plus avoir de sécurité, et pour les bêtes, un petit détail original au beau milieu de la bouverie: des enceintes. "Cela déstresse vraiment les animaux nous l'avons remarqué, le matin, les bêtes ne sursautent plus lorsqu'on ouvre une porte ou que l'on commence à faire du bruit" explique Didier Vial. Qu'écoutent veaux vaches et cochons dans les derniers instants avant leur mort ? "de la musique classique" répond le directeur technique.

Une reconnaissance dans la filière cuir

L'autre gros investissement pour sauver l'abattoir est un atelier de salage des peaux réfrigéré. Patrice Favard le maire de Ribérac assure qu'il a contribué à l'augmentation l'activité: "Cela a permis de s'intégrer pleinement dans la filière cuir, ce qui est essentiel pour la qualité des peaux et la qualité des viandes. Les professionnels vous le diront, une belle peau, c'est une belle viande et inversement."

Si les peaux sont belles, les professionnels considèrent que la viande est belle: l'atelier de salage a donc contribué à l'augmentation du tonnage de l'abattoir
Si les peaux sont belles, les professionnels considèrent que la viande est belle: l'atelier de salage a donc contribué à l'augmentation du tonnage de l'abattoir © Radio France - SC

Le tonnage a augmenté depuis la reprise de l'abattoir, de 2.200 tonnes par an en 2014 il est passé à 2.400 en 2016 et cela devrait être quasiment pareil pour 2017, sachant que la capacité maximale de l'abattoir est de 3.000 tonnes. "Cela veut dire qu'il y a une reconnaissance du travail fait à Ribérac. On croise les doigts pour l'instant c'est bien parti, on n'est pas à l'équilibre total, mais c'est l'objectif".

De nouveaux investissements sont prévus, notamment sur la chaîne de production, longtemps laissée à l'abandon.

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