EN IMAGES - Manifestation pour General Electric à Belfort : moindre mobilisation et division syndicale
Un nouveau rassemblement était organisé ce samedi à Belfort contre le plan social chez General Electric. La mobilisation a été plus faible qu'en juin : 2.600 personnes selon la préfecture, 5.000 selon la CGC. La division syndicale a éclaté au grand jour.
Elus et syndicats de General Electric voulaient à nouveau démontrer leur engagement pour la sauvegarde de GE dans le Territoire de Belfort et contre les 1.050 suppressions d'emplois annoncées. Après un premier rassemblement de 5.000 à 8.000 personnes le 22 juin, la manifestation de ce samedi s'est révélée plus clairsemée et surtout divisée entre deux tendances syndicales.
L'essentiel
- La participation à la manifestation a été plus faible que le 22 juin : 2.600 personnes selon la préfecture, 5.000 selon la CFE-CGC.
- La CGT a refusé de défiler avec les autres syndicats.
- General Electric a accepté de réduire son plan social, selon deux options qui divisent les syndicats
- Les salariés se prononceront lundi matin 21 octobre, en assemblée générale.
Revivez la mobilisation
C'est la fin de ce compte-rendu en direct : suivez toute l'actualité concernant General Electric à Belfort dans notre dossier.
17h15 : les élus et les syndicats sortent de la préfecture où la représentante de l'Etat les a assurés du soutien du gouvernement.
16h55 : des gilets jaunes patientent et font un peu de bruit devant la préfecture, tandis qu'une délégation d'élus et de syndicalistes est reçue par la secrétaire générale Elise Dabouis.
15h50 : la manifestation qui avait abouti devant le site GE commence à se disperser. Une délégation doit être reçue en préfecture.
15h35 : feu de palettes au piquet de grève devant les portes de l'usine. Le cortège s'est immobilisé devant le site. L'ambiance est calme.
Rappelons que le site GE de Belfort est bloqué depuis le 8 octobre.
15H30 : le cortège est arrivé aux portes de l'usine GE du Techn'Home. La CGT était arrivée avant le reste de la manifestation. Les retrouvailles sont tendues : les uns reprochent aux autres d'avoir signé avec GE, "il n'y a rien signé" réplique-t-on de l'autre côté (un syndicaliste Sud).
15h20 : nouveau décompte de la préfecture du Territoire de Belfort : 2.600 manifestants dont 250 gilets jaunes.
15h17 : les personnalités politiques sont présentes : les élus belfortains, francs-comtois, mais aussi Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise, qui était déjà présent lors de la manifestation de juin, ici photographié par un militant :
14H50 : 2.000 manifestants selon le décompte de la préfecture à 14h50.
Le 22 juin, il y avait 5 à 8.000 manifestants selon le décompte final. La différence de mobilisation se voit sur les photos si l'on compare les instantanés pris depuis le toit de la Maison du peuple il y a quatre mois (à gauche) et ce samedi (à droite).
Le défilé a pris la direction du Techn'hom et de l'usine GE de Belfort.
14h47 : quelques gilets jaunes dans la manifestation. Une centaine selon la préfecture.
14h45 : signe de la division syndicale, tandis que la CGT est partie seule, les autres syndicats se mettent en marche à leur tour.
Philippe Petitcolin de la CFE-CGC a évoqué devant la Maison du peuple les projets d'accord sur lesquels les salariés devront se prononcer lundi. Son syndicat défend une version du plan qui permettrait de sauver 300 emplois sur les près de 800 menacés dans le Territoire.
14h30 : un millier de personnes sont mobilisées devant la Maison du Peuple, selon le décompte de la préfecture.
Entre la pluie, les perturbations à la SNCF et le début des vacances scolaires, la mobilisation pour les salariés de GE semble marquer le pas par rapport à juin dernier.
14h21 : l'union sacrée des débuts n'est plus de mise. Tandis que la CGT est partie manifester de son côté, Alexis Sesmat du syndicat Sud a été sifflé par certains manifestants.
14h20 : les prises de parole se poursuivent et les divergences entre syndicats éclatent au grand jour. Le délégué CGT, Cyril Caritey, parle de "vendus" à propos de la CGC et de Sud qui sont d'accord pour négocier sur les propositions de la direction. La CGT part de son côté :
14h15 : estimation de la préfecture : 600 personnes mobilisées. C'est beaucoup moins qu'il y a quatre mois. Même si les rangs grossissent encore, on n'attendra pas les 5 à 8.000 du 22 juin.
Pour éviter tout débordement, la Préfecture du Territoire de Belfort a pris trois arrêtés pour : interdire la consommation d'alcool sur la voie publique, l'achat de carburant à emporter et tout rassemblement au péage de Fontaine (sur l'autoroute A36), jusqu'à lundi 9h.
13h55 : rassemblement encore clairsemé. A quelques minutes du départ prévu du cortège, il n'y a pas (encore ?) autant de manifestants que le 22 juin.
13h45 : prise de parole de certains syndicats avant le début de la manifestation. La CFE-CGC et Sud ont expliqué ce samedi midi qu'ils étaient prêts à signer un accord réduisant le nombre de suppressions de postes à Belfort. L'accord prévoit "non pas une suppression, mais un gel des accords sociaux sur deux ans", ce qui était "notre ligne rouge" a précisé Philippe Petitcolin (CGC). La CGT refuse.
La manifestation doit commencer à 14h depuis la Maison du peuple. Contrairement au mois de juin dernier, les manifestants ne défilent pas dans le centre-ville, mais se rendront sur le site belfortain de GE.
Ce que l'on sait sur le déroulement de la manifestation :
Le cortège emprunte le parcours suivant : boulevard du Maréchal Joffre, boulevard Anatole France, avenue du Maréchal Juin, avenue des Sciences et de l'Industrie. Dispersion prévue rue de la Découverte, aux alentours de 17h30.
La circulation risque d'être perturbée sur l'ensemble du parcours et des déviations seront mises en place. Les lignes 1, 2 et 3 du réseau Optymo seront principalement impactées
Outre les élus francs-comtois, quelques personnalités nationales, comme Jean-Luc Mélenchon, et les représentants syndicaux, on sait déjà qu'une fanfare, formée notamment des musiciens de l'Orchestre d'harmonie de la ville de Belfort, prendra la tête du cortège. Elle a été fondée par des ouvriers d'Alstom et compte dans ses rangs des salariés de GE.
Vers 16h, une délégation sera reçue en préfecture à l'issue de la manifestation.
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