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Corrèze : dans les restaurants, les réveillons du jour de l'an ne font plus recette

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Les réveillons du jour de l'an proposés par les restaurants sont de moins en moins nombreux. En Corrèze, très peu d'établissements organisent des menus et des soirées spéciales cette année. Stoppée par le Covid, la tradition semble avoir du mal à reprendre en raison de l'inflation.

Un dessert préparés par un chef cuisinier - illustration Un dessert préparés par un chef cuisinier - illustration
Un dessert préparés par un chef cuisinier - illustration © Radio France

Alors qu'avant les années Covid, le réveillon du Nouvel An était une soirée à ne pas manquer pour la plupart des restaurants, le constat est bien différent à quelques jours de la Saint Sylvestre 2022. En Corrèze, par exemple, les restaurants sont de moins en moins nombreux à proposer un vrai réveillon et optent, à la place, pour des menus à emporter.

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Pourtant chez certains, les réveillons du jour de l'an étaient autrefois une institution, comme à La Toupine, à Brive. Mais, comme l'an dernier déjà, le chef Olivier Maurin ne proposera que des menus à emporter samedi soir. "Avec la crise, le panier de la ménagère est beaucoup moins important que d'habitude, donc je pense qu'il y aurait beaucoup de moins de monde" analyse Olivier Maurin. "Et puis ainsi, ça nous laisse la soirée pour nous".

La crise et les nouvelles habitudes

Avec le coût de l'électricité multiplié par 4, voire par 10 pour certains restaurants, et les prix des matières premières en augmentation de 30 ou 40 %, impossible de proposer un menu sur place à un prix encore raisonnable. Sans parler du manque de personnel dans les établissement, explique Cécile Viginiat au Montauban : "quand on fait un menu de réveillon, la soirée dure tard jusqu'à 2 ou 3 heures du matin, donc il faut que personnel puisse récupérer ses heures. Aujourd'hui, ça devient très difficile par rapport à l'époque où l'on avait plus de personnel".

Mais cette crise n'est pas la seule explication selon Jean-Luc Viginiat, président de l'UMIH en Corrèze. Selon lui, la demande de ces grandes soirées a baissé depuis le Covid. "Aujourd'hui, les gens anticipent pour faire la fête, ils la font plutôt chez eux. Les habitudes ont changé et il faut bien s'adapter" constate-t-il.

En revanche, de nombreux restaurants sont ouverts le 1er de l'An. La plupart affichent déjà complets.

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