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24 heures du Mans : les hôtels se remplissent doucement

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Avec cinq fois moins de spectateurs que d'habitude au 24 heures du Mans, les hôtels et chambres d'hôtes en Sarthe peinent à faire le plein.

A l'hôtel Le Charleston, le carnet de réservations a malgré tout fini par se remplir. A l'hôtel Le Charleston, le carnet de réservations a malgré tout fini par se remplir.
A l'hôtel Le Charleston, le carnet de réservations a malgré tout fini par se remplir. © Radio France - Léa Giraudeau

50.000 spectateurs au lieu des 250.000 habituels. Après une édition à huis clos, les 24 heures du Mans se tiennent ce week-end avec une jauge réduite. Un impact non négligeable pour les professionnels de l'hôtellerie. Hôtels et maison d'hôtes ont parfois du mal à faire le plein.

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Des réservations au dernier moment

C'est le cas de cette chambre d'hôtes du centre du Mans. Pour le week-end des 24 heures, seule la moitié des chambres est occupée. La faute aux clients étrangers, plus rares cette année. "Chez moi, ils représentaient 60% des réservations, cette année c'est 10%", explique la gérante.

Alors pour remplir, il a fallu casser les prix. "D'habitude, cette période c'est 10 fois le tarif normal. Là, c'est juste multiplié par deux", détaille-t-elle. Une seule réservation est partie à un tarif presque normal pour la période. Les autres séjours de la semaine, plus courts, sont partis à prix cassés, au dernier moment.

L'importance des écuries 

Des réservations au dernier moment, c'est aussi le cas à l'hôtel Le Charleston. "Il y a dix jours, le planning était un peu tristounet, mais là on commence à remplir", explique soulagée Dominique Lechevalier, la directrice. Ici aussi, les habituels clients étrangers ont déserté, même si il en reste quelques uns. La force de l'hôtel : travailler principalement avec des écuries de la compétition. "Le peu qui manque on va le trouver". L'objectif de "100%" de réservation pour le week-end est même atteignable selon elle.

Pour Bruno Ray, directeur de l'Office de Tourisme du Mans, les différences de situation entre professionnels de l’hôtellerie s'explique par le peu de spectateurs sur cette édition. "Il y a des hôtels qui sont à 100% de remplissage parce qu'ils ont des écuries, et d'autres qui n'en ont pas ou pas beaucoup et qui du coup sont à 70%." Un schéma similaire chez les chambres d'hôtes. "Il y a _peu de spectateurs cette année__, ce sont surtout des professionnels qui ont pris des hébergements."_

A cela, s'ajoute d'autres contraintes. Notamment la date des 24 heures du Mans. Initialement prévues en juin, le report en août n'est pas idéal pour faire venir la clientèle étrangère. "En août, les étrangers sont soit en vacances, soit ils sont rentrés chez eux. En juin, les gens, et notamment les Anglais, viennent aux 24 heures et ensuite vont passer leurs vacances dans le Sud." A s'ajoute bien évidemment la situation sanitaire. "Tout le monde a eu peur, tout le monde a attendu la dernière minutes. Ça ne favorise pas la vente de billets." Les 50.000 billets, dont 2.000 ont été offerts au personnel de l'hôpital et aux pompiers, n'ont d'ailleurs pas tous trouvé preneur.

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