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Salon de l'Agriculture : les éleveurs mayennais à la rencontre des visiteurs

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Le Salon de l'Agriculture, c'est l'occasion pour les citadins de côtoyer, l'espace de quelques heures, le monde agricole. Ce qui donne parfois lieu à de jolies rencontres.

Kevin et Maxime Coulon, leur vache Irance, Mourad et Mounir (de g. à d.) Kevin et Maxime Coulon, leur vache Irance, Mourad et Mounir (de g. à d.)
Kevin et Maxime Coulon, leur vache Irance, Mourad et Mounir (de g. à d.) © Radio France - Claudia Calmel

De nombreux visiteurs profitent de leur passage au Salon de l'Agriculture pour venir échanger avec les éleveurs. C'est le cas de Mourad et Mounir, qui sont venus de la région d'Avignon spécialement pour le Salon. Ils sont frères, ils ont une vingtaine d'années et au détour d'une allée, ils ont engagé la conversation avec Kevin et Maxime Coulon. Eux aussi sont frères, ils ont la vingtaine aussi. Ils élèvent des vaches à Andouillé.

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"J'ai du respect pour eux"

Moutard et Mounir ont arrêté Kevin et Maxime alors que les deux jeunes éleveurs ramenaient leur vache sur leur stand : "On peut faire un selfie avec... Marguerite ?" La vache en question s'appelle Irance, mais la plaisanterie fait sourire les jeunes éleveurs. Une fois la photo prise, Mourad engage la discussion : "On est pas du tout du milieu agricole mais ça nous a toujours intéressés : c'est pour ça qu'on est là. Les vaches, surtout ! On est venus spécialement pour le Salon, c'est le première fois qu'on a l'occasion de le faire." Mounir, l'aîné des vauclusiens est content de pouvoir échanger avec des professionnels du milieu : "On peut prendre attache avec des éleveurs, ils nous parlent de leurs vaches : je pense que c'est un métier qui n'est pas facile : il y a beaucoup de contraintes."

"Mais on l'a quand même voulu", répond Kevin. "On le savait quand on s'est installés. Et puis, quand on aime... On ne compte pas !"

La conversation entre les jeunes gens se poursuit. Mounir embraye rapidement sur la situation des éleveurs et notamment sur la crise du lait : "J'ai du respect pour eux : moi, quand je me lève le matin et que je prends mon petit déjeuner, je vois juste une brique de lait que je mets dans mon bol ! Alors que pour eux, y'a pas mal de travail derrière." Mourad aussi est admiratif : "C'est énorme. Ils n'ont pas de vacances mais ils font un travail extraordinaire pour le terroir français. Vraiment bravo : ils devraient être payés plus."

Des mots qui touchent les jeunes éleveurs mayennais "Et bien voilà : il faudrait que tout le monde pense comme ça et ça irait mieux pour nous !", lance Kevin dans un éclat de rire. Maxime, son petit frère est du même avis : "C'est bien qu'il y ait des jeunes comme nous, mais dans d'autres domaines, qui nous encouragent et qui montrent de l'intérêt pour notre métier, c'est valorisant."

Après quelques plaisanteries et poignées de mains, les deux duos se séparent. Mourad et Mounir se dirigent vers d'autres stands. Kevin en Maxime regagnent leur emplacement, où ils ne manqueront pas de tailler le bout de gras avec d'autres visiteurs, le temps du salon.

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