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Les 20 ans de la fête du Bleu d'Auvergne et bientôt un nouveau cahier des charges de l'AOP

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La 20e édition de la fête du Bleu d'Auvergne se tient ce weekend du 19 et 20 août à Riom-ès-Montagnes. L'AOP Bleu d'Auvergne est sur le point de vivre une grande transformation avec l'entrée en vigueur d'ici la fin de l'année d'un nouveau cahier des charges.

Cette année, c'est la 20e édition de la fête du Bleu d'Auvergne
Cette année, c'est la 20e édition de la fête du Bleu d'Auvergne © Radio France - Charlotte Jousserand

Cela faisait depuis 1986, soit 31 ans que ce cahier des charges n'avait pas bougé, explique Jean-Louis Galving, technicien à la SIRBA, organisme de gestion de l'AOP Bleu d'Auvergne. D'ici la fin de l'année, un nouveau cahier des charges pour l’Appellation d'origine contrôlée sera mis en place. Les formalités administratives ont été validées, il ne manque plus que la fin de l'enquête publique lancée par Bruxelles prévue pour l'automne.

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Des critères pour la production de lait

Dans ce nouveau cahier des charges, il y a des changements. Un certains nombre de critères plus sélectifs ont été inscrits : altitude, nombre de jour de pâturage, 150 au minimum, autonomie fourragère, pluviométrie, volcanisme.... pour "justifier le lien au terroir de l'AOP", précise Jean-Louis Galvaing, "car le consommateur est de plus en plus exigeant. Il veut savoir d'où vient la matière première du Bleu d'Auvergne, donc le lait, on ne peut pas y couper".

Une zone AOP réduite notamment dans le Puy de Dôme

Avec ces nouveaux critères, la zone AOP du Bleu d'Auvergne va se réduire. Elle s'étend pour le moment, de la Lozère au Cantal en passant par le Puy-de-Dôme et la Lozère. La zone AOP va se replier et conserver seulement 700 communes sur les 1.200 actuellement. Moins de communes donc moins de producteurs de lait aussi, mais ce n'est pas un problème selon Nicolas Cussac, président du Sirba : "En réalité, le Bleu d'Auvergne n'avait pas de problème d'abondance de matière première. Il y avait même une surabondance de lait".

Pour Nicolas Cussac, "cette limitation sera une sécurité pour les éleveurs qui suivent déjà ces conditions de production par rapport aux fromages venus de l'extérieur où les vaches ne sortent plus. Là, c'est vraiment la garantie de maintenir des éleveurs sur un territoire".

L'objectif c'est de valoriser la production de lait des petites exploitations, comme celle de Serge Bonnafoux. Il espère mieux s'en sortir avec ce nouveau cahier des charges. Ses 90 vaches laitières pâturent déjà plus de 150 jours par an, l'adaptation aux critères ne sera donc pas un problème. Pour lui, ce nouveau cahier des charges sera "un argument supplémentaire pour le consommateur".

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