Laval Agglo : bientôt une centaine de vélos à assistance électrique en libre-service
L’agglomération de Laval va se doter d’une flotte de vélo à assistance électrique en libre-service (e-VLS) dès septembre 2017. Une première en France. Le programme sera aussi lancé à Orléans et Dijon quelques jours plus tard.
Monter jusqu’aux jardins de la Perrine, sans avoir à se lever de sa selle, sans appuyer comme un fou sur les pédales, et sans suer à grosses gouttes… un rêve pour les cyclistes lavallois et bientôt une réalité : Laval Agglo va se doter d’une centaine de vélos à assistance électrique en libre-service (e-VLS) entre septembre 2017 et mi-2019.
Un vélo idéal pour la rive droite de Laval
"J'ai testé et j'ai trouvé ça vraiment facile d'utilisation. C'est un confort indéniable", s’amuse Denis Mouchel, le maire de Changé et vice-président de Laval Agglo. Il se tient à côté d’un prototype de ce nouveau vélo, qui arrivera en septembre.
Un vélo en libre-service classique, certes un peu amélioré d’une selle plus large et d’un cadre plus souple, mais classique. Seules véritables différences, le réceptacle de la batterie amovible, placé dans le panier à l’avant, et le boitier dans la roue avant, pour permettre l’assistance électrique par traction.
Une première en France
Une petite merveille technologique, première en France, idée de Kéolis, réalisée à la demande de l’agglo. 50 premiers e-VLS arriveront en septembre à Laval (puis à Orléans et Dijon), les 50 autres arriveront dans le courant de l’année 2019. Ils remplaceront progressivement les Vélitul actuels, en place depuis sept ans.
"L'originalité de ce développement, ça a été, plutôt que de changer l'ensemble du système, qui fonctionne très bien, explique Frédéric Devineau, le "directeur des Tul" à Kéolis, d'apporter une batterie amovible. Le deuxième intérêt c'est que, avec ou sans la batterie, les vélos fonctionnent." Ils fonctionnent aussi la batterie éteinte.
Comment en profiter ?
Les intéressés devront s’abonner à l’année pour 50 euros de plus, par rapport au prix de l’abonnement Vélitul classique. Ils garderont leur batterie chez eux, où ils devront la recharger (elle n’a que 6 à 8 kilomètres d’autonomie). En résumé, chaque abonné a sa propre batterie. Elles ne restent pas sur les deux roues, ce qui limite aussi les vols et les dégradations.
Comme les vélos, 50 batteries arriveront en septembre, une autre cinquantaine mi-2019, l’objectif étant d’avoir plus de batteries que de véhicules, car tous les abonnés ne pédalent pas en même temps. En revanche, le service ne sera pas disponible aux touristes ou aux cyclistes occasionnels.
Augmenter le nombre d’abonnés et la fréquentation des bornes
Et l’intérêt financier ? Frédéric Devineau ne veut pas trop en parler, mais du côté de l’agglomération, on nous glisse à l’oreille que le nombre d’abonnés au Vélitul pourrait ainsi augmenter : pour l’instant, on n’en compte que 50, pour 6.000 à 8.000 utilisations annuelles, et 60.000 à 80.000 utilisations depuis 2010.
Denis Mouchel espère aussi booster la fréquentation de bornes à Tul sur la rive droite de Laval, avec du relief. "Il y a deux secteurs aujourd’hui un petit peu compliqués à Laval : le secteur de la rue des Déportés pour monter jusqu’à La Perrine et le secteur de Hilard. Il y a très peu d’utilisations aujourd’hui donc on espère, demain, avec ces vélos à assistance électrique, voir un développement dans ces quartiers."
Sur les neuf stations, deux peu fréquentées vont en revanche être délocalisées : celle de Félix Grat ira dans le quartier Ferrié, en plein réaménagement, et celle d’Avesnières ira à l’hôpital, où il y a une forte demande. Actuellement, cinq sites sont bien exploités, dont ceux de la gare et du campus universitaire.
Le vice-président de Laval Agglo insiste. Il veut surtout développer la "plurimodalité", mot-clé répété plusieurs fois. En 2016, un plan global de déplacement a été voté, dans lequel on prévoyait le développement des transports urbains, et donc du vélo en libre-service.
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