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Toute première fois : Murray Head

À retrouver dans l'émission
Par
  • France Bleu

Le chanteur anglais qui vit entre le Béarn et Londres se raconte en chansons. Celles de Bob Dylan à Dido, qui ont marqué sa vie de comédien, d'amoureux, de danseur.

Murray Head 1
Murray Head 1 © Radio France - Christophe Abramowitz

De son premier concert en France à aujourd'hui, Murray Head reste, à 68 ans, l'un des britanniques préférés des français. Et l'inverse est vrai pour ce francophone qui est allé de 4 à 10 ans au lycée francais de Londres, ce francophile qui vit en partie dans le Béarn et qui donna donc son 1er show français... en Bretagne , évidemment ! C'était au festival Elixir, le mythique woodstock breton qui, grâce aux cousins Pierre et Jean-Paul Billant, accueillait Murray en 1980 à Plounéour-Trez (29).

Chaque instant de sa vie semble lié à une chanson, un refrain, un gimmick. Ce qui lui donne envie de publier fin 2012 l'album "My Back Pages", 13 chansons qu'il a aimées à une période de sa vie. "One, Two, Three"  de **Len Barry ** (1965) à l'époque où Murray danse dans les clubs londoniens et participe à des show TV de danse. "Goin’ Back" des Byrds, balade qu'il écoute au casque à mobylette pour se refugier et échapper au stress d'une troupe avec laquelle il joue en Écosse. "My back pages" de Bob Dylan mais aussi les Who, Roxy Music, James Brown ou Desiree.

La carrière de chanteur de Murray Head est aussi intimement liée au cinéma. Fils d'une actrice et d'un réalisateur de documentaires qui le fait tourner gamin, Murray signe un contrat musical à 17 ans et publie **"Nigel lived" son 1er album ** passé inaperçu en 1972, où il raconte la gloire et la chute d'un acteur. Puis il lance sa carrière cinématographique en Angleterre avec "Sunday Bloody Sunday" (1972), tourne ou écrit des B.O. pour Edouard Molinaro ("La Mandarine" avec Girardot et Noiret en 1972, "Pour cent briques, t'as plus rien" en 1982, "Beaumarchais l'Insolent" en 1996). Puis il joue dans "Madame Claude" (1977), "La Barbare" de Mireille Darc (1989), "Moi César, 10 ans ½, 1m39" de Richard Berry (2003).

La gloire viendra pour Murray Head avec les comédies musicales :"Jesus Christ Superstar" en 1970, "Chess" en 1984 dont est extrait "One night in Bangkok". En 1975** l'album Say It Ain't So** , puis les succès "Mademoiselle" ou "Los-Angeles" (1979) écrivent la légende. Le meilleur accueil à cette époque à l'étranger, il le reçoit des Québécois ... et des Bretons !

En mai 2011, Murray Head a publié le livre "Autobiographie en Passant".

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