Saga 40 - Paris sous l'occupation : La police parisienne sous l'occupation
Fernandel est une des grandes vedettes sous l’occupation. Il faut bien vivre et continuer à travailler.
Cette toute fin d’année 1941, la résistance s’organise petit à petit à Paris. Les occupants Allemands redoublent de vigilance et demandent à la police française de réquisitionner toutes les armes de la guerre de 14 ou de chasse. Tous les Parisiens déposent en gendarmerie ou dans les mairies d’arrondissement des pistolets, revolvers et autres fusils. Les contrôles d’identité deviennent systématiques et surtout quand on est juif. Fonctionnaires, policiers et gendarmes français exécutent les ordres, pour certains sans déshonneur et pour d’autres sans gloire.
Fin 41 toujours, l’armée allemande construit un long tunnel sous le parc de Saint Cloud et y dépose un stock colossal de torpilles et de bombes, de quoi faire sauter toute la banlieue ouest.
Fernandel est une des grandes vedettes sous l’occupation. Il faut bien vivre et continuer à travailler, le comique préféré des Français tourne pour la Continental, firme cinématographique financée par l’occupant, côté chanson, Fernandel remonte le moral des Parisiens et ses succès sont diffusés sur Radio Paris.
Un autre grand comique, bientôt plébiscité par toute la France, fait ses débuts à Paris dans des petits cabarets. Bourvil a 24 ans en 1941. Comme Fernandel qu’il admire, il joue la comédie et il interprète des chansons légères.
La bicyclette est devenue le moyen de transport obligatoire des Parisiens et cette fin d’année 1941, le coureur cycliste Albert Goutal devient champion de France sur route de la zone occupée. Goutal qui fête sa victoire dans son club à Etampes dans l’Essonne.