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470 kms d'autonomie pour la Mégane électrique...

À retrouver dans l'émission
Le mag auto sur France Bleu Touraine
Le samedi et le dimanche à 8h12
- Mis à jour le
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L’actu de l’auto, c’est maintenant avec notre expert Laurent Meillaud . On va revenir sur le salon de Munich, qui se tient cette semaine. Un salon où il pas seulement question d’auto, d’ailleurs. On y voit aussi des vélos et des trottinettes. Et on parle d’abord de la nouvelle Mégane électrique…

La Mégane électrique
La Mégane électrique

Elle a pour nom la Mégane E Tech Electric. Renault a présenté ce modèle dans le cadre du salon de Munich. C’est une berline 100 % électrique qui revendique 470 km d’autonomie. La marque au losange a fait des progrès en matière de batteries, mais aussi en matière de moteur électrique dont la taille a été divisée par deux par rapport à la ZOE. La Mégane est disponible en deux versions : 130 ou 218 chevaux. Elle peut accélérer de 0 à 100 km/h en 7,4 s et voit sa vitesse plafonner à 160 km/h. La nouvelle Mégane étrenne par ailleurs deux nouveaux écrans de 12 pouces chacun, avec des services proposés par Google. Et il y a, tenez-vous bien, 26 systèmes d’aide à la conduite. A noter que la voiture sera fabriquée en France, à Douai dans le nord. Un site désormais spécialisé dans l’électrique.

Les temps changent. Le salon de Munich tourne décidément le dos au moteur thermique…

Dans la ville de BMW, le nouveau salon fait la part belle aux modèles à batteries électriques au point que Volkswagen, deuxième constructeur mondial et plus grand groupe représenté au salon, n’exposait aucune voiture thermique. La star du stand était le concept de citadine ID Life. Mercedes a présenté une grande berline de luxe électrique, l’EQS, avec 660 kilomètres d’autonomie pour rivaliser avec Tesla. Chez Audi, on a pu voir un concept spectaculaire de grande berline électrique et autonome, la Grandsphere. Et puis BMW a levé le voile sur une vision futuriste – à horizon 2040 – d’une voiture électrique baptisée « Circle », 100 % recyclable et faite entièrement de matériaux réutilisés ou de ressources renouvelables.

Deux nouvelles marques chinoises vont faire leur apparition en Europe

Le virage vers l’électrique permet aux constructeurs asiatiques de rattraper leur retard et d’attaquer le marché européen avec des modèles moins chers. C’est le cas par exemple de Great Wall, le leader des SUV en Chine. Il va lancer deux nouvelles marques : Wey et Ora. La première proposera un SUV hybride rechargeable avec une autonomie en mode électrique de 150 km. L puissance totale du véhicule sera de 476 ch et pour un prix de 50 000 euros. Ce véhicule sera lancé d'abord en Allemagne. Les commandes seront ouvertes à la fin de l'année 2021 pour des premières livraisons durant le premier semestre 2022. Quant à la marque Ora, elle veut séduire les jeunes avec une citadine électrique et connectées. Son nom est la Cat. Elle sera vendue à partir de 2022 autour de 30 000 euros.

Et puis Toyota va mettre le paquet sur les batteries

Afin d'atteindre ses objectifs en matière d'électrification, la marque japonaise compte investir 11,5 milliards d'euros dans de nouvelles batteries d'ici 2030. Elle cherche à développer des batteries lithium-ion non seulement moins coûteuses, ans cobalt et sans nickel, mais aussi plus compactes, à plus haute durée de vie et à plus haute densité énergétique. Toyota prévoit de développer ses véhicules et batteries de manière intégrée, afin de viser une baisse de 50 % des coûts de production par véhicule à la fin de la décennie. Son ambition est de vendre 8 millions de véhicules "électrifiés", dont les hybrides en 2030 dans le monde. Soit quatre fois plus qu'en 2020. Mais sur ce total, seulement 2 millions d'unités fonctionneront à 100 % sur batteries ou à l'hydrogène.

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