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François Bonneau met la main à la poche pour les futurs dentistes

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François Bonneau veut accélérer le projet de faculté dentaire en Centre-Val de Loire. Le président (PS) de la région vient d'adresser une lettre au 1er ministre Jean Castex. Il propose 3,5 millions d'euros, mais exige des formations dans les six départements.

François Bonneau espère accueillir 50 jeunes dentistes en formation, dans chaque département de la région Centre-Val de Loire.
François Bonneau espère accueillir 50 jeunes dentistes en formation, dans chaque département de la région Centre-Val de Loire. © Radio France - Cécile Da Costa

Vous souhaitez que ce projet de faculté dentaire en Centre-Val de Loire aboutisse, dès la rentrée prochaine. Vous tenez tellement à ce projet que vous êtes prêt à mettre la main à la poche, en versant 3,5 millions d'euros.

"Oui, bien que l'enseignement supérieur soit une responsabilité de l'Etat, la région va apporter une contribution significative pour ce projet aboutisse. Le coût des investissements sur le plan immobilier, sur le plan des équipements, des fauteuils, c'est 5,5 millions d'euros. La région va s'engager à hauteur de 3,5 millions. Plus de la moitié des moyens seront donc apportés par la région, dans le cadre du contrat de plan État-Région, et je veux une rentrée de cette faculté au 1er septembre 2022. Mais je veux aussi que cette formation soit présente sur tous les territoires de notre région, à Orléans, à Bourges, à Chartres, dans chacun des six départements. Il faut des formations dentaires partout sur le territoire pour que ces étudiants puissent, au-delà de leur formation, s'installer et couvrir les besoins de toute la région Centre-Val de Loire, et pas seulement à Tours. Ce seront 50 dentistes chaque année qui seront formés dans la région. C'est vraiment une décision très importante que je demande au premier ministre de prendre sans délai maintenant."

Le doyen de la faculté de Tours est-il favorable à ce projet ?

"Oui, le doyen y est totalement favorable. Nous en sommes d'accord et je dis au premier ministre, Jean Castex, que cette décision est impérieuse."

Êtes-vous certain que ces étudiants qui étudieront dans chaque département y resteront ?

"En tout cas, la probabilité est beaucoup plus grande que lorsque nos étudiants qui veulent faire dentaire, vont à Clermont ou à Nantes. La probabilité de les avoir ensuite en région Centre-Val de Loire est quasi-nulle, parce qu'ils ont découvert des milieux capables de les accueillir ailleurs que chez nous."

C'est un combat important, symbolique, dans la lutte contre les déserts médicaux dans la région ?

"Oui, il faut tout faire. J'aurai bientôt multiplié par deux le nombre d'aides soignantes formées en Centre-Val de Loire. Le numerus clausus était auparavant aux alentours de 200. Cette année, on en est à plus de 300. Il faut continuer la progression. Il faut utiliser vraiment toutes les fenêtres. Il faut des médecins salariés. On progresse, on avance dans ce domaine. Il faut des maisons de santé pluridisciplinaires, à Saint-Jean-de-la-Ruelle, à Saint-Jean-de-Braye, à Fleury-les-Aubrais et à Orléans. Les choses continuent de se développer. Il faut de tout, en même temps. Il y a tellement de retard, à cause d'un numerus clausus qui a été, pendant de longues années, totalement inique ! Bien que ce ne soit pas une compétence centrale de la région, j'en fais véritablement un axe de mobilisation majeur."

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