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Gilles Bignolas, médecin-expert à la CAN, la caisse autonome nationale auprès de la sécurité sociale

À retrouver dans l'émission
- Mis à jour le
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La CAN, la caisse autonome de la sécurité sociale va mettre en oeuvre un suivi post médical professionnel de tous les mineurs de France. 67.000 mineurs sont concernés dont un tiers en Moselle

C'est une avancée importante pour le suivi médical des anciens mineurs. La CAN, la caisse autonome de la sécurité sociale va mettre en oeuvre un suivi post médical professionnel de tous les mineurs de France. Concrètement, il s'agit de leur proposer un suivi médical poussées avec pour but de dépister des maladies professionnelles, et à terme de les soigner

Des examens ciblés

Jusqu'ici, la plupart ne faisaient que la radio des poumons tous les deux ans qui permet de détecter la silicose. Ce qu'on leur propose ici, c'est un entretien, pris en charge, avec un médecin, mais aussi toutes les analyses nécessaires plus poussées, comme des scanners, pour détecter les pathologies plus complexes.

Lors de l'entretien, on va donc leur demander quels produits étaient utilisés ? Quels postes ils occupaient ? Dans quel secteur ? On fera ensuite un dépistage personnalisé en fonction des risques. L'objectif : c'est évidemment de détecter ces maladies qui mettent du temps à se déclarer, et que l'on peut pourtant soigner même des années après : des expositions à l'amiante par exemple, ou des maladies des reins.

On peut même sauver des vies

Une initiative salué par les mineurs CFDT qui suivent depuis des années et tentent de faire reconnaître les affections professionnelles des anciens mineurs. Jusqu'ici, il y avait bien une radio des poumons tous les deux ans, mais l'intérêt de ce suivi médical est beaucoup plus large

François Dosso, de la CFDT mineur de Moselle à Freyming Merlebach.

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