Lucien Boyer, le chansonnier, auteur de l’incontournable « Mont’ là d’ssus et tu verras Montmartre »
Lucien Boyer, le chansonnier, auteur de l’incontournable « Mont’ là d’ssus et tu verras Montmartre » est ressuscité par l’excellente revue de la société d’Histoire d’Arcachon.
En 1910, l’Avenir d’Arcachon mentionne sa présence au Cap Ferret à l’occasion du baptême d’un enfant de sa famille. Déjà célèbre, Lucien Boyer est revendiqué par la presse du bassin comme un natif de Gujan-Mestras. Erreur, Lucien Boyer est né à Léognan le 20 janvier 1876. Mais Lucien Boyer est à mes yeux plus remarquable par son côté aventurier que par son répertoire de chansonnier. En effet, commis voyageur spécialisé dans le vernis, garçon de bureau, Lucien Boyer fréquente le cabaret des Quatr’z-arts. Il y chante « le jeune homme qui a un nid de serpents dans le ventre pour avoir trop bu l’eau d’une mare ». je n’invente rien. Lucien Boyer propose au directeur du Figaro, Gaston Calmette, d’accomplir le tour du monde, moyennant quelques articles. En 1902 Lucien Boyer s’embarque pour trois ans avec un compagnon, Numa Blès, autre chansonnier montmartrois, mais natif de Marseille. Ils parcourent la planète. Au Canada, ils seront arrêtés pour avoir chanté un dimanche et emprisonné pour avoir dit le mot de Cambronne au juge. A leur sortie ils sont acclamés par des centaines d’étudiants.