L'inde, nouveau marché pour exporter les vins de Bordeaux explique la directrice des Œnocentres
La production de vin en berne, la consommation aussi. Les viticulteurs doivent se réinventer. Pour les aider, la chambre d'agriculture de Gironde, via ses œnocentres, organise une réunion ce vendredi.
La production mondiale de vin a chuté de 10% en 2023 : mildiou, sécheresses, des vagues de chaleur, des incendies, gel précoce, fortes pluies... et la consommation chute également : - 3%. Elle a atteint son plus bas niveau depuis 1996. Les habitudes de consommation et d'achat évoluent. Pour orienter, soutenir les viticulteurs et les professionnels du vin, les œnocentres de la chambre d'Agriculture de la Gironde organisent des grandes réunions. Après la première édition l'année dernière, la deuxième c'est ce vendredi à Soussac dans l'Entre-deux-Mers. Il sera question de la présence sur les réseaux sociaux, l'œnotourisme, la vente en ligne et même l'arrivée de nouveaux marchés explique Carolien Fleur, la directrice des Œnocentres de la Chambre d'Agriculture de la Gironde : "Il y a un marché émergent qui est le marché indien, il y a quand même plus de 400 millions de consommateurs de vin légal en Inde ça peut être très intéressant pour les vins de Bordeaux puisqu'ils ont plutôt une tendance à vouloir boire et déguster des vins rouges. 60 % des vins dégustés, ce sont des vins rouges et c'est à nous de sortir notre épingle du jeu pour essayer de vendre notre produit."