À vos côtés, pour la sortie du nouveau Bénabar !

Si vous avez une impression de déjà vu, c'est normal ! Il y a quelques mois déjà, en janvier, Quentin et Bénabar s'était déjà rencontrés pour nous parler d'un nouvel album "Indocile Heureux". Le voilà déjà de retour pour "On lâche pas l'affaire". Deux albums en un an, c'est rare, mais l'année a été inspirante pour Bénabar : "l'envie de faire un deuxième album dans la même année, ce qui s'est très peu fait, voire jamais, avec la même équipe… Ca m'a beaucoup intéressé et attiré. Je suis très heureux d'avoir pu le faire". COVID aidant, pas de tournée pour soutenir "Indocile Heureux", le chanteur a donc pu se remettre derrière le micro pour enregistrer ce deuxième opus de 2021 qu'il veut "positif et lucide". 

Le premier single, du même nom, est un véritable hymne à la persévérance : "C'est une profession de foi d'un pessimiste qui ne veux pas l'être, c'est vraiment mon cas. C'est assez autobiographique d'essayer d'aller de l'avant, quitte à se planter. Mais c'est quelque chose en quoi je crois beaucoup, dans tous les domaines d'ailleurs". 

Il revient aussi sur son rapport avec l'actualité et les chaînes tout info dans son album avec le titre "C'était quoi l'info ?" : "Je porte un regard un peu double. J'ai ce regret de la rapidité et de l'immédiateté mais je peux dévorer une chaine d'infos pendant 3 heures". Alors comment y remédier ? En coupant le son : "des fois faut couper, pour prendre un autre rythme". 

Mais il y'a quelque chose qui touche Bénabar : les conversations de comptoir sur l'actualité. "Un sport français" pour le chanteur, "un peu cliché mais qui m'a toujours touché avec les grandes tirades sur ce qu'il faut faire et ne pas faire et ce qu'on ferait les uns et les autres si on était au gouvernement". 

Autre chanson, autre thématique : "Mascarade" et les réseaux sociaux : "J'ai un lien un peu méfiant. Je trouve ça génial, c'est super pour communiquer mais c'est propice à cette fausse réalité, parfois pour les plus jeunes. Il y a ce danger-là". Un lieu où l'on se "déguise en personne heureuse". "Un culte imbécile du paraître heureux qui me gêne un peu. On peut aussi paraître fatigué ou malheureux, c'est pas interdit". 

On le sait depuis longtemps, c'est le quotidien qui inspire Bénabar et ce matin ne fait pas exception : "J'ai tendance un peu à fantasmer sur la vie des gens, c'est amusant de jouer à ce jeu-là, d'imaginer la vie des uns et des autres". 

Dans le reste du podcast, Bénabar nous présente Saint-Mandé et son quartier. 

Parmi les arrêts du jour : La Cuisine de Perle, un lieu charmant que le chanteur fréquente régulièrement et vous présente sa propriétaire… Perle !  Il vous emmène également au Bois de Vincennes, largement sous-estimé selon le chanteur.  Un lieu représentatif de la vie selon le chanteur. Il vous explique pourquoi dans notre émission.