La Lorraine de Georges Brassens

Georges Brassens aimait et citait souvent la poésie du Messin Paul Verlaine. En 1967, Brassens reçoit le grand prix de la poésie de l'Académie française, il dit qu'il ne le mérite pas : « Je ne pense pas être un poète. Un poète, ça vole quand même un peu plus haut que moi. Je ne suis pas poète, j'aurais aimé l'être comme Verlaine ou Tristan Corbières ».  Le 2e Lorrain de sa vie est le Père Duval, né au Val d'Ajol dans les Vosges, curé et chanteur... et grand amateur du buffet de la gare de Metz, où il aimait venir s'arsouiller. Le père Duval n'était pas qu'un chanteur de messe, il a connu un très grand succès et donné 3000 concerts dans 44 pays. Il était très ami avec Georges Brassens, qui lui rend hommage dans sa chanson « Trompettes de la renommée » : " (...) Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente, avec le Père Duval, la calotte chantante. Lui, le catéchumène, et moi, l'énergumène, il me laisse dire Merde, je lui laisse dire Amen". Le 3e personnage est Henri Colpi, copain d'adolescence de Brassens, à Sète, mais avant cela Mosellan. Colpi passe son enfance à Clouange, fidèle du cinéma le Trianon. Henri Colpi est ensuite devenu réalisateur, Palme d'or à Cannes en 1961. Son film le plus connu (dernier film de Fernandel) est "Heureux qui comme Ulysse", dont la bande originale était chantée par Georges Brassens.