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L'affaire des bandits masqués : Le double crime de Guiches. Episode n°1, A l'aide, monsieur le curé

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Mai 1956, deux paisibles mamies sont sauvagement agressées dans leur ferme du village de Guiche. L’une d’elle décède des suites de cette agression. Qui sont les meurtriers ? A l’enquête de répondre !

L'agression s'est déroulée en pleine nuit
L'agression s'est déroulée en pleine nuit © Getty - Bruno Paci

Quelqu’un frappe violemment à la porte de la maison paroissiale. Le curé du petit village de Guiche sursaute. « Qui ce peut donc bien être ? ». Il est environ 2 heures du matin, ce mercredi 16 mai 1956. Le brave curé de campagne s’habille à la hâte. Il ouvre la lourde porte en bois. Surprise ! C’est la veuve Garat, une octogénaire bien connue au village. Avec Irma, sa sœur cadette, elle habite la villa Mon Repos, en contrebas. « Ciel, que vous est-il arrivé ? ». La vieille dame est en état de choc. Son visage est couvert d’ecchymoses. Comme si elle avait été passée à tabac. Le curé insiste. La malheureuse suffoque. Elle explique que dans la nuit, plusieurs individus masqués se sont introduits dans l’habitation. Marie dormait du sommeil du juste. Son agresseur s’est mis à lui hurler dessus. Il l’a tirée du lit en l’agrippant par le cou. Terrorisée, l’homme l’a menacée de mort si d’aventure, elle refusait de lui révéler l’endroit où elle planque son magot.

Entre alors en scène la sœur cadette de la veuve GARAT

Réveillée par ce vacarme, sa sœur Irma, 76 ans, se précipite à son secours. L’un des deux hommes se jette sur elle, avant de la frapper copieusement. Les malfaiteurs ont ensuite fouillé l’habitation, allant même jusqu’à vider les pots de graisse où, croyaient-ils, des billets pourraient être planqués. La veuve Garat est convaincue qu’ils ont fait main basse sur leurs économies. Au moins 40.000frs pense-t-elle. Transie de peur, la vieille dame a attendu au moins une heure que le vacarme cesse. Elle s’est ensuite trainée comme elle a pu en parcourant le kilomètre qui la sépare du presbytère. L’homme d’église s’inquiète du sort de la sœur cadette : « Irma, comment-est-elle ? ». La vieille dame est incapable de répondre. M. le curé sort aussitôt prévenir le maire du village qui alerte à son tour les gendarmes. Lorsqu’ils arrivent à la ferme, les militaires découvrent l’horreur : Irma Latxague est morte. Elle git dans le potager, les mains ligotées.

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