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Nicolas Grosso

Portrait de l'artiste Sétois en Live ce vendredi soir dans la Nouvelle Scène de l'Hérault.

Nicolas Grosso
Nicolas Grosso

Fils et petit fils d’une tribu d’origine italienne version sud, Nicolas est élevé au biberon à six cordes…Dans cette grande famille d'ouvriers mélomanes, ses premiers mots seront do-do, si-si, la-la puis Django, Charles Trénet, Brassens, sétois lui aussi, qu’il aura loupé de deux ans à peine puisque ce dernier est décédé en 1981. Dès l’âge de six ans, années de primaire, le plus naturellement du monde, il s’empare de la guitare de son père et fait ses premières gammes. Ne vivant pas dans une roulotte mais dans un modeste appartement sur les quais de la petite Venise, la famille Grosso grâce à l’insistance du patriarche, inscrit le petit Nico au conservatoire de Sète. Il apprend là-bas à lire et écrire la musique avant de savoir lire un livre et découvre le jazz sous la baguette d’un maestro, Louis Martinez. 

Parallèlement à cet apprentissage, la fée électricité qui lui tend les bras lui fait rencontrer un rockeur au grand coeur, Jean Guibal, le Duke de la rue Montmorency, qui lui ouvre les portes du rockabilly y et de la country music . .. A douze ans, années de collège, il fait sa première scène et n’en descendra plus. Avec un répertoire de covers, Gene Vincent, Elvis, Stray Cats, Hendrix de bar en bar, de salle en salle, il sillonne comme les beaux vinyles, toutes les routes de France, de Suisse et de Belgique, bref dans tous les endroits où la langue française chantée peut l’être en anglais. 

A l’âge où on décroche le permis de conduire, années de galères, il passe sur M6 et décroche une place dans l’orchestre de Gilles Pellegrini (Johnny Hallyday) et là comme d’autres avant lui, Francis Cabrel, Liane Foly, Henri Salvador, Sacha Distel, il apprend à sauter d’un standard de bossa-nova à un « dos gardenias para ti » en empruntant les passerelles d’un big band. Opéra Garnier, Opéra Bastille, Café Social de Sète, rencontres d’Astaffort, Nico cumule les projets, les EP, les albums et ne s’enferme dans aucune grille, même d’accords ! Lala Power, Palinka Riders, Zazous Zélés, Wallace, Séraphine sont autant de projets qu’il mène de front.

Son amour des arrangements et du studio en général le poussera à collaborer pour d'autres artistes en qualité de musicien, arrangeur ou réalisateur. Il écrit également des musiques pour des courts ou longs métrages. Aujourd’hui, 2021, à 38 ans, l’âge où certains font une croix sur leur passé, Nicolas poursuit, après avoir griffonné une multitude de cahiers et la sortie d'un premier album en 2018, sa carrière solo. Ses textes en français se posent sur une musique hybride ou la pompe chère à Django s'entremêle au « picking » du sud des États Unis. Elvis avec Django. Charles Trenet contre Eddie Cochran. Eddy Mitchell tutoie Duke Ellington. Le pire c'est que cela fonctionne ! (Marc Esteve).

https://nicolasgrosso.com

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