Oradour-sur-Vayres en Haute-Vienne, commune méconnue de la résistance

L'origine du nom d'Oradour est le mot latin oratorium qui signifie oratoire, lieu consacré à la prière, qui a donné orador en occitan. D'ailleurs, historiquement la commune fait partie de l' aire culturelle occitane. La longue histoire d'Oradour-sur-Vayres est aussi intimement liée à la résistance durant la seconde guerre mondiale avec quelques faits d'arme remarquables. Le 2 mars 1943, des jeunes d'Oradour-sur-Vayres refusent de passer la visite médicale du Service du travail obligatoire et manifestent contre le régime de Vichy. Ils partent dans la forêt de Gaboureau y former un maquis. 
Jean Fredon (qui a donné son nom à une rue de Limoges), résistant, y fut fusillé avec le capitaine Raymond Faro, chef départemental de l’Armée secrète et sont enterrés à Oradour-sur-Vayres. Oradour-sur-Vayres c'est aussi un joli patrimoine qui retrace cette longue histoire : Le dolmen de la Tamanie, classé au titre des monuments historiques depuis le 14 juin 1971, Le dolmen des Morinettes ainsi que deux tumulus près de la gare. Mais aussi les Chalards : vestiges d'un camp retranché du haut Moyen Âge et enfin son église Saint Christophe reconstruite à la fin du 19e siècle. Et puis si vous allez à Oradour-sur-Vayres, n'oubliez pas d'emprunter la voie verte La Voie verte des Hauts de Tardoire réaménagée sur l'ancienne voie de chemin de fer reliant Châlus à Bussière-Galant qui offre un itinéraire sécurisé d'Oradour à Châlus à pied, vélo, ou roller avec même la possibilité pour les personnes à mobilité réduite de l'emprunter.

ⓘ Publicité

Richard Simonneau, maire d'Oradour-sur-Vayres nous présente sa commune

Jean-François Vignaud, passionné de patrimoine nous raconte le patrimoine historique et naturel d'Oradour-sur-Vayres