Santé - Sciences - Doubs

Journée de grève nationale ce jeudi des pharmaciens. 95% des pharmacies resteront fermées pour dénoncer notamment les politiques qui ont abouti à la pénurie de médicaments. "Aujourd'hui on est en rupture sur 5000 médicaments" dit Arnaud Verdenet, le responsable du syndicat USPO dans le Doubs,

Ce jeudi 30 mai, les pharmaciens de toute la France lancent un grand mouvement de grève. La chambre syndicale de Franche-Comté annonce déjà 95% d'officines fermées.

La quasi-totalité des pharmacies sera fermée ce jeudi dans le Nord Franche-Comté en raison d'un mouvement de grève national. Il reste toutefois quelques exceptions, dont les officines réquisitionnées par l'Agence Régionale de Santé.

Trois médecins de Pont-de-Roide (Doubs) vont partir pour le centre médico-social d'Anteuil. Le maire dénonce ouvertement ce départ qui prive la commune de la moitié de ses praticiens.

Jean-David Pillot, le directeur général du Centre hospitalier intercommunal de Pontarlier fait l'objet d'une enquête ouverte par l'ARS (Agence régionale de santé) et le CNG (Centre national de gestion). Il est suspendu temporairement de ses fonctions pendant quatre mois.

La Communauté professionnelle territoriale de santé du Pays Horloger met en place des cours d'activité physique adaptée. Ces cours, qui se déroulent à Maîche et bientôt à Morteau , s'adressent aux patients soignés pour des cancers ou en rémission.

Une vraie avancée dans la lutte contre le cancer : des chercheurs du CHU de Besançon ont mis au point une nouvelle technique pour dépister le cancer du poumon. Il s'agit d'une simple prise de sang, qui permet de détecter la présence de cellules cancéreuses.

Le projet de loi sur la fin de vie a été présenté ce mercredi au Conseil des ministres. Parmi les conditions pour bénéficier de cette aide à mourir : un discernement complet, ce qui exclut les patients atteints de maladies psychiatriques ou neurodégénératives, comme l'Alzheimer.

L'opération "Hôpital nounours" est de retour à Besançon (Doubs). Chaque année, les étudiants en médecine ouvrent les portes de l'université aux classes de maternelles le temps d'une semaine. Pour les aider à ne plus avoir peur des blouses blanches, ils leur apprennent à soigner leur peluche.

L'ouverture d'un centre de santé éphémère à Bessoncourt est prévue pour le 4 mars. Objectif : combler le vide laissé par le départ à la retraite de plusieurs médecins. Le projet est porté par l'association Amaelles du Territoire de Belfort.

Des jeux "plasma-lympiques" pour encourager les Francs-Comtois à donner leur plasma ! C'est une initiative de l'Etablissement Français du Sang de Bourgogne-Franche-Comté. Objectif : récolter 26 700 poches de dons, et sensibiliser le plus de monde possible à l'importance du plasma.

L'Agence Régionale de Santé (ARS) a annoncé un plan d'action pour faire face aux difficultés de la prise en charge des patients aux urgences de l'hôpital. Toutes ces mesures ont été détaillées par l'ARS ce jeudi en fin d'après-midi. Objectif : faciliter l'accès au soin.

Depuis trois mois, les services de pédiatrie du CHU de Besançon accueillent des visiteurs inhabituels. Lapins, poule, cochon d'inde et chien investissent les lieux, et ces séances de médiation animale font la joie des enfants hospitalisés.

En raison d'un manque criant d'effectifs, les urgences de Pontarlier sont en grande souffrance depuis plusieurs mois. Il manque six médecins sur les treize nécessaires, avec souvent une attente de plus de cinq heures. Jean-David Pillot, le directeur du CHI, est l'invité du 6/9.

À cause du manque de médecins urgentistes, le Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté à Pontarlier prévoit des mois à venir particulièrement difficiles. La direction appelle ce lundi 5 février les patients à ne pas se précipiter aux urgences, pour éviter de les saturer davantage.

L'hôpital nord Franche-Comté alerte sur une situation de tension exceptionnelle aux urgences et va recevoir le renfort d'une vingtaine de soignants de la réserve sanitaire nationale. Ce lundi matin, une cinquantaine de patients attendaient un lit d'hospitalisation depuis le week-end.