[go: up one dir, main page]

Passer au contenu
Publicité

Affaire du chêne remarquable de Castelnau : un propriétaire "ignoré" par la Métropole contraint de déménager

Par

Sébastien fait partie des 32 familles qui attendent de pouvoir prendre possession de leurs logements au Clos des Oliviers à Castelnau-le-Lez (Hérault). Aujourd'hui, il retourne vivre dans sa famille à Paris, faute de pouvoir payer un loyer en plus du remboursement de son prêt.

un des propriétaires des appartements du Clos des Oliviers contraint d'aller vivre à Paris un des propriétaires des appartements du Clos des Oliviers contraint d'aller vivre à Paris
un des propriétaires des appartements du Clos des Oliviers contraint d'aller vivre à Paris © Radio France - Romain Berchet

Les 32 familles qui devaient entrer dans leurs appartements tout neufs du Clos des Oliviers à Castelnau-le-Lez en décembre 2022 sont toujours en attente. La Métropole devait réaliser les travaux pour raccorder la résidence à l'eau, l'électricité et faire un chemin d'accès au bâtiment. Mais d****es recours pour sauvegarder un chêne remarquable bloquent ces travaux. Ce qui a des conséquences directes pour Sébastien, 27 ans, qui a acheté un T3 sur plan en 2021. On lui avait promis qu'il serait chez lui à la fin de l'année 2022.

Publicité

Contraint de retourner vivre à Paris dans sa famille

Fin mai 2023, l'appartement n'est toujours pas disponible et il vient de quitter son logement en location à Montpellier pour retourner vivre dans sa famille à Paris : "Comme je ne sais pas quand je pourrai récupérer mon logement, je ne pouvais pas vivre à droite à gauche chez des amis". Sébastien travaille dans une société montpelliéraine qui accepte qu'il soit en télétravail.

Le propriétaire de sa location voulait récupérer l'appartement pour le vendre. Sébastien n'a pas eu le choix, il a dû partir et n'a pas repris de location : "Je ne peux pas payer un double loyer".

En effet, le remboursement de son crédit immobilier a commencé : 1.000 euros par mois auxquels il faut ajouter 120 euros mensuel pour la gardiennage de sa cuisine : "J'avais acheté une cuisine qui a été livrée en janvier 2023 mais qui ne peut toujours pas être installée puisque je n'ai pas d'appartement". Son loyer était de 800 euros. "Impossible de reprendre une location. Tout cumulé, mes frais auraient représenté 90% de mes revenus".

Aujourd'hui, Sébastien est dépité : "On ne sait pas si on va avoir notre logement dans un mois, 6 mois ou un an. On se sent ignoré".

loading
loading

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined